Dans le n° 36-septembre 2013

Vacances... sans vacance

Que ce soit clair, Géroscopie n'était pas en vacances. Ni en vacance. C'est dit. Il est donc inutile de revenir sur ce débat national "cosmético-communico- politique" qui n'a trompé personne et n'a rien apporté aux questions de notre secteur d'activité. Donc, nous parlerons d'une "pause studieuse" et... méritée. De celles qui permettent de retrouver le temps de lire, échanger, étudier, bref de "souffler". Ce temps que notre quotidien ronge sans vergogne. D'autant qu'en termes de débats, réflexions, rapports, perspectives... nous avons eu du "grain à moudre" ces derniers mois. Quelle profusion?! L'approche transversale du parcours de la personne âgée, est désormais reconnue et considérée comme la pierre angulaire de la politique qui accompagnera le vieillissement dans les prochaines années. Parfait. La partition n'est pas vraiment écrite mais se dessine progressivement. De nombreuses initiatives de terrain émergent. Reste l'essentiel?: la mise en musique au niveau politique. Et cette transversalité exigera bien évidemment une cohérence et un phasage sans faille entre les ministères concernés. C'est-à-dire quasiment l'ensemble du gouvernement. Et cet été, les "couacs" n'étaient pas en vacances, eux aussi... La démarche sera facilitée, souhaitons-le, par l'adhésion et le soutien de la profession et plus encore des Français. ...

Dans le n° 36-septembre 2013

" Genèse "

Enoch avait déjà 65 ans lorsqu'il devint l'heureux père d'un garçon. Ce qu'il ne pouvait pas prévoir c'était d'une part qu'il allait encore vivre 300 ans après cette naissance et d'autre part que son fils l'accompagnerait durant tout ce parcours.

Dans le n° 35-juillet 2013

" L'intelligence de terrain "

Les principales fédérations nationales viennent de tenir leurs congrès à la suite du salon de la santé et de l'autonomie. C'est toujours un point d'étape et l'indicateur le plus fiable d'un état d'esprit général. Et Géroscopie y a participé. La ministre, Michèle Delaunay, a pu y évoquer les grandes orientations de sa politique, ses projets et échanger avec la profession et parfois des résidents. S'agissant de la future loi sur l'autonomie, elle a pu confirmer sa détermination et le calendrier déjà évoqué, avec un "zeste" de prudence... : " Rédiger une loi est une chose, la porter ensuite pour qu'elle passe au parlement assez vite est un combat de chaque matin ". La loi doit être prête pour la fin de l'année 2013, mais les élections municipales de 2014 seront peut-être un frein à son vote. La "fenêtre" possible en début d'année sera étroite. Nous verrons. Mais plus encore et avec enthousiasme, la ministre évoque sa volonté de " porter la révolution de l'âge, et incarner ce nouveau rapport à l'âge ". L'intention ne peut qu'être totalement partagée, et elle l'est. Incontestablement, ces congrès nationaux ont pu démontrer l'implication et la responsabilité des acteurs du quotidien, qui savent reconnaître les avancées (l'Ondam 2013, l'aide à la médicalisation), et pour autant s'inquiéter de l'évolution et du financement des EHPAD. De même, le rapport "Broussy", souvent développé et débattu a rencontré un consensus, démontrant la maturité de la réflexion et de la profession. ...

Dans le n° 35-juillet 2013  -  Focus

Les logiciels de gestion pour maisons de retraite

De l'accueil du résident et son accompagnement jusqu'à la facturation, l'optimisation des ressources, la gestion des soins, la démarche qualité, le logiciel de gestion pour Ehpad est un concentré de solutions à l'image de la polyvalence demandée aux directeurs d'établissement. Les produits évoqués ci dessous partagent ce souci mais offrent des approches très différentes.

Dans le n° 34-juin 2013

" EHPAD " : un nom légitime ou... non ?

La sémantique s'impose quelles que soient les circonstances. Preuve en est cette réflexion, initiée par la FNAQPA et que Géroscopie accompagne, encouragée par la ministre déléguée aux Personnes âgées, ayant pour objectif de changer le nom d'EHPAD. Peut-on considérer cette démarche comme une priorité dans la période actuelle, où les contraintes économiques sont prégnantes ? Oui, ou mieux, comme une nécessité bienfaisante... Le nom s'impose comme un étendard et comme l'identité première, contribuant à l'inconscient collectif. Un nom peut changer bien des choses en termes de reconnaissance et d'a priori. Sauf à ce qu'il ne soit que " cosmétique " comme les spécialistes du marketing savent le faire. Le paradoxe en l'occurrence est que le secteur médico-social subit l'effet inverse. Le terme " EHPAD " n'incarne pas les valeurs et l'image des établissements qu'il identifie. Incarner?! Le voilà le " maître " mot en matière de communication, c'est-à-dire personnifier et symboliser. Plus encore, la légitimité est un facteur essentiel, et qui ne se commande pas. C'est la reconnaissance implicite. Le terme d'EHPAD, fruit de la technocratie, n'est pas légitimé. C'est évident. Le nom n'appartient pas à une profession ou à un secteur d'activité. Il est ce que lui attribue le grand public dans sa formulation quotidienne en se l'appropriant. ...

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