Image
Image
Dans le n° 163-octobre 2024  - Partie II

Société de la longévité : démographie et sociologie sont dans le même bateau

Dans la chronique précédente, nous montrions combien il y a 1 000 façons de vivre son avancée en âge. Notre hypothèse, c'est qu'après l'émergence d'une culture spécifique des jeunes, qui a influencé le pays à partir du milieu des années 1960, le phénomène se reproduit depuis les années 2015 avec les seniors... Une des raisons de cette inversion tient dans le fait que l'âge a rajeuni.

Image
Dans le n° 161-juillet 2024

Un été en pente dure...

Tout à la joie de l'été qui arrive enfin, et des préparatifs de départs en vacances, on en oublierait presque les difficultés, accentuées pourtant durant cette période, pour les structures d'accompagnement de nos aînés, services à domicile comme Ehpad. Pénuries de personnels, difficultés organisationnelles, absences des familles... Les contraintes sont nombreuses pour les professionnels, dont on ne minore nullement ni les efforts ni la vigilance, mais qui impactent de fait la qualité de vie des personnes accueillies, et accentuent leur sentiment d'isolement. ...

Image
Dans le n° 161-juillet 2024  - Tanguy Chatel, sociologue, cofondateur et animateur du Cercle Vulnérabilités et Société

« Nous avons un devoir de vigilance face à des effets d'annonce »

La soudaine dissolution de l'Assemblée nationale vient rebattre les cartes législatives. Exit donc le vote imminent du projet de loi sur l'accompagnement des malades et de la fin de vie. Tanguy Chatel, sociologue, confie toutefois à Géroscopie son analyse sur l'impact d'une telle loi. Entretien[1].

Dans le n° 160-juin 2024

Les invisibles crèvent l'écran

Ce printemps aura été prolixe au cinéma tant la place faite aux vieux y est inhabituelle. Le magnifique et passionnant documentaire de Claus Drexel, Les Vieux, est une véritable surprise. On y découvre des vieux bouleversants, tendres, rieurs, rebelles aussi. Ces gardiens de la mémoire, de toutes origines sociales et culturelles, s'y racontent librement. Sous le regard attentif du réalisateur, ils partagent leurs expériences de vie mais aussi leur fin, peut-être prochaine. Si Denise Darribère évoque en riant l'idée de donner son corps à la science, elle interpelle aussi le spectateur pour l'exhorter à faire de même. René Bogé, de son côté, y exprime son admiration pour celles qui prennent soin de lui. Pour Claus Drexel, il s'agit surtout d'une invitation à se reconnaître dans tel ou tel personnage, à créer des liens, des passerelles entre les générations. ...

Recevoir la newsletter