La porte des Ehpad du Bas-Rhin s'est entrouverte le 18 avril. L'AD-PA demande que l'État étende cette mesure départementale à l'ensemble du territoire national.
La porte des Ehpad du Bas-Rhin s'est entrouverte le 18 avril. L'AD-PA demande que l'État étende cette mesure départementale à l'ensemble du territoire national.
Olivier Véran l'a annoncé dimanche : un droit de visite est ouvert aux familles dès ce lundi dans des conditions encadrées. Des recommandations sanitaires vont être adressées aux Ehpad.
Un arrêté précise de nouvelles dispositions concernant les médecins et pharmaciens stagiaires associés et les actes de kinésithérapie réalisés par télésoin.
L'Assemblée nationale lance un cycle d'auditions sur l'impact de l'épidémie sur les Ehpad.
Le conseil d'État a rejeté le 15 avril la requête introduite le 2 avril par deux associations et deux particuliers qui mettaient en avant la rupture d'égalité pour les résidents d'Ehpad dans l'accès aux soins hospitaliers et dans le traitement de fin de vie.
« Cette crise constitue une effraction rapide du réel de la mort dans la réalité ordinaire de l'Ehpad », écrit le Cercle Vulnérabilités et société dans une note de recommandations sur la fin de vie en Ehpad.
L'ordonnance n°2020-428 du 15 avril 2020 prévoit différentes dispositions pour compenser les baisses d'activité des services à domicile, simplifie l'entrée en vigueur de conventions collectives de travail liées à la gestion de la crise et précise le régime d'activité partielle pour différents types de salariés, dont ceux des particuliers employeurs.
Plusieurs organisations syndicales avaient demandé au Conseil d'État d'ordonner au Gouvernement de prendre des mesures pour dépister de façon systématique et régulière les résidents et personnels d'Ehpad même en l'absence de symptômes du Covid-19. Sans surprise, le Conseil d'État a rejeté cette requête.
Le président de la République a souhaité que la visite de leur proches aux malades en fin de vie soit rendue possible. Mais déjà des familles et des professionnels demandent le desserrement du confinement avec des précautions sanitaires.
Ergothérapeutes et psychomotriciens peuvent pratiquer le télésoin. Des conditions dérogatoires sont également prévues pour la réalisation des tests de dépistage du Covid-19.
Les gériatres alertent sur la nécessité « vitale » d'assurer les soins des résidents souffrant de maladies chroniques et d'éviter l'aggravation de leur état de santé sous l'effet du confinement. Les risques pourraient s'avérer « au moins aussi délétères » que le Covid-19 lui-même vient d'écrire leur conseil national professionnel à Olivier Véran.
La responsabilité des directeurs et directrices d'établissements sanitaires, médico-sociaux et sociaux (ESMS) en matière de sécurité des personnes accueillies et des personnels risque d'être engagée alors même que les moyens de prévention font défaut, alerte l'Uniopss dans un courrier adressé à Édouard Philippe.
Anticipant sur les recommandations nationales, l'ARS Occitanie a déjà donné le top départ des dépistages au sein des 828 Ehpad de la région qui représentent pas moins de 60 000 résidents et 50 000 professionnels.
Le Conseil d'État a été saisi d'un recours en référé pour enjoindre au Gouvernement de mettre en place le dépistage systématique du personnel et des résidents des Ehpad, y compris asymptomatiques. Audience le 13 avril.
Spécialiste du grand âge, Jérôme Guedj a rendu le 8 avril 2020 au ministre des Solidarités et de la Santé un rapport pour maintenir le lien social avec les personnes âgées à domicile ou en Ehpad.
Le concours d'entrée des instituts de formation des aides-soignants (Ifas) est supprimé.
Le besoin d'accompagnement psychologique des soignants du sanitaire et du médico-social est croissant : l'association nationale Soins aux professionnels en santé a traité 1 200 appels en quelques jours.
Olivier Véran l'a annoncé le 6 avril, « la France est en train de doubler sa capacité de tests PCR », ce qui va permettre au gouvernement de lancer une opération de dépistages massifs dans les Ehpad.
Depuis la mise en place du confinement, un double risque guette les structures pour personnes âgées : l'impact possible de l'épidémie sur la santé des personnes hébergées et l'isolement accentué dû aux mesures de confinement.
Le Covid-19 a renvoyé chez eux les milliers de bénévoles qui accompagnaient en France chaque semaine des personnes en soins palliatifs et leurs proches : à l'hôpital, en institution, en Ephad ou à domicile.
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