Dans le n° 4-janvier 2011  -  Environnement

Manger bio, c'est possible !

Depuis février 2010, les résidents de l'EHPAD Le Foyer du Romarin de Clapiers (Hérault) mangent des fruits et des légumes issus de l'agriculture biologique et, si possible, des exploitations locales. Les avantages ? " Le plaisir des vraies saveurs, les souvenirs d'un village, d'un marché, répond Michel Aimonetti, directeur de l'établissement, la reconnaissance d'un système économique qui était le leur... Et en achetant bio, nous impliquons les personnes âgées dans le développement durable. Elles en souvent exclues. " De plus, les équipes cuisine sont valorisées, elles retrouvent leur vrai métier. Coûteux ? " Non, le budget restauration a déjà diminué ! répond le directeur. Je ferai un bilan précis en février prochain et de là j'étendrai sans doute la démarche aux produits laitiers. " Au Romarin, la démarche développement durable est née de la certification laquelle " a ouvert les vannes de l'innovation ". L'établissement, précurseur par nature - l'i-pad y était disponible avant même sa sortie en France ! - a été certifié NF Service en 2007. ...

Dans le n° 4-janvier 2011  -  Marie-Anne Montchamp

Solidarités et cohésion sociale : la nouvelle équation politique

Le secteur médico-social voit le retour de Marie-Anne Montchamp, cette fois secrétaire d'État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale (Roselyne Bachelot-Narquin). Forte de son expérience dans le champ du handicap, Marie-Anne Montchamp prône la transversalité de la réflexion et de l'action. Des solidarités mises en oeuvre, entre autres dans la réforme de la dépendance, naîtra la cohésion sociale.

Dans le n° 4-janvier 2011

Professeur de danses de société en fauteuil roulant pour les Ehpad.

Patrick Ripoche, diplômé de l'institut de formation en danses de société, est l'exemple même du dépassement de soi malgré le handicap : à la suite d'un accident de voiture, survenu en 2000, il se retrouve en fauteuil roulant. " La danse était finie pour moi ", dira-t-il à sa sortie de l'hôpital, alors qu'il avait réussi à concilier sa passion et son métier en enseignant les danses de société en Vendée pendant cinq ans. ...

Dans le n° 3-décembre 2010

Le grand âge moteur d'innovations... et de croissance ?

La dernière ligne droite serait elle en vue ? Ce cinquième risque (puisque la branche ne semble plus accessible, et la nuance est sensible en termes de financement) pourrait se transformer en chance ou opportunité dans les derniers mois du quinquennat. Une grande concertation sera donc organisée, et consolidera probablement l'ensemble des réflexions, avis, recommandations et rapports exprimés et publiés depuis de si longs mois. Devons nous revenir sur les chiffres qui jalonnent cette démarche ? " Les chiffres sont aux analystes ce que les lampadaires sont aux ivrognes. Ils fournissent bien plus un appui qu'un éclairage " (Jean DION, chroniqueur et écrivain canadien).... ...

Dans le n° 3-décembre 2010

Gouvernement Fillon : où sont les aînés?

A mal nommer les choses, on rajoute de la misère au monde, disait Camus. Ne pas nommer du tout c'est nier le sujet, nier les personnes, nier les réalités. Or, la nouvelle équipe gouvernementale se caractérise par l'absence de toute référence aux personnes âgées (ou aux aînés ou aux vieux, comme on voudra). Nous disposons d'une ministre de plein exercice pour le sport, d'une secrétaire d'Etat pour la jeunesse mais rien pour la question des ainés et de l'intergénération. Cherchez l'erreur ! ...

Dans le n° 3-décembre 2010

" Travailler à tout prix "

Si l'on situe en général assez bien le tropisme du Rotavirus c'est parfois moins le cas pour le Norovirus qui n'a pourtant rien à lui envier. Et si le premier reste la cause principale de gastro-entérites chez les enfants ce dernier est par contre le leader incontesté " toutes catégories " de cette affection particulièrement épidémique. Identifié en 1968 à Norwalk dans une école élémentaire de l'Ohio, touchant en deux jours 116 des 232 enfants et enseignants, le virus porta longtemps le patronyme de sa ville " natale " avant la révision taxonomique de 2002 qui le fit entrer dans la famille des Caliciviridae genre Norovirus. Il s'avère particulièrement redoutable lorsqu'il s'attaque à une collectivité de personnes âgées qui sont plus vulnérables à l'infection et présentent des facteurs de fragilité altérant leur capacité à répondre à un stress, même minime, et dont l'un des marqueurs est l'incontinence. L'incubation est courte de 1 à 3 jours et la contagiosité est maximale les trois premiers jours de la maladie, où diarrhées et vomissements sont à leur acmé, et perdure 48 heures après l'arrêt des signes cliniques. Dans des établissements de type EHPAD il n'est pas rare de voir des taux d'attaque de la maladie impressionnants chez les résidents dépassant parfois les 80% alors que le pourcentage de soignants atteints est plus restreint, souvent inférieur à 20%. Sur le plan épidémiologique il s'avère fréquemment que ce sont les professionnels de santé qui introduisent le virus dans l'institution ou contribuent à sa diffusion secondaire après l'avoir contracté. Même si dès les premiers cas on va préconiser un renforcement des mesures d'hygiène des mains et de l'environnement on sait très bien que dans un contexte de haute transmissibilité, de charge en soins très élevée accrue par la maladie, de patients incontinents parfois dément-déambulants, la lutte contre le virus s'avère par trop inégale. L'idéal resterait alors de ne pas introduire l'ennemi dans la place. Nombre de raison vont amener un professionnel malade à venir travailler la première étant souvent sa conscience professionnelle portée par la culture enracinée de la nécessaire continuité des soins et de la prise en charge des patients et résidents. Il peut y avoir des problèmes plus organisationnels comme identifier le médecin qui va statuer sur l'inaptitude au travail car un arrêt maladie peut être, lui, pénalisant pour certains agents. Aucune décision n'est simple et plus le problème prendra de l'ampleur moins ce le sera. Toutefois se poser la question du bénéfice/risque de favoriser, ou pas, l'éviction des premiers professionnels malades est un sujet managérial intéressant. Beaucoup de questions se poseront comme par exemple comment mobiliser rapidement des ressources humaines de remplacement dans un contexte où certaines fonctions manquent d'attractivité auprès des jeunes professionnels. Les envisager parait cependant une nécessité. Et-vous quelle est votre philosophie de l'aptitude ? ...

Dans le n° 3-décembre 2010  -  Restauration concédée

La restauration concédée en Ehpad

La formation, les métiers, les salairesLa formation initiale se fait et en lycées professionnels et technologiques, en CFA, ou dans certains écoles gérées par les chambres de commerce et d'industrie.- CAP Cuisine- BEP production culinaire- CQP certification de qualification professionnelle- MC (mentions complémentaires) pâtisserie par ex- BP cuisine- BAC proLes formations initiales sont possibles en alternance, mais une fois en poste, la formation continue doit accompagner le professionnel tout au long de sa carrière (HACCP par ex). HACCP kezako ? ?Tout cuisinier se doit de connaître le HACCP (Hazard Analysis of Critical Control Points ou méthode d'analyse aléatoire des points critiques d'une cuisine). Quels en sont les enjeux ? Le HACCP est un système qui identifie, évalue et maîtrise les dangers significatifs au regard de la sécurité et l'hygiène des aliments, divisé en trois classes : les dangers biologiques (virus, bactéries...), les dangers chimiques (pesticides, additifs...), les dangers physiques (bois, verre...). Cette méthode inclut la " marche en avant " ou circuit des aliments propres et sales

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