Dans le n° 11-juillet 2011

Souriez et faites une pause... c'est l'été !

Une pause. C'est l'argument qui semble l'axe de communication des autorités et particulièrement de la DGCS pour répondre aux nombreuses attentes et questions des acteurs du secteur médico-social, concernant la campagne budgétaire 2011 (débasage, fongibilité, décrets, conventions tripartites de deuxième génération,...). Bon, en règle générale je sais qu'une pause... s'impose lorsque la fatigue est telle qu'il est impossible de faire un pas de plus. Ou lorsque l'on est perdu, afin de faire le point. Je n'ai pas ressenti de fatigue au point de vouloir s'arrêter de la part des responsables d'établissements... j'ai même compris qu'ils souhaitaient accélérer et faisaient montre d'une certaine impatience à atteindre le but. Alors ? Dois-je choisir la seconde hypothèse ? Non sans doute. Toute communication à ses ombres et ses lumières, en fonction des circonstances. Certains emploient le terme de "langue de bois". Ne soyons pas "mauvaise langue". ...

Dans le n° 11-juillet 2011

De l'assistance à l'accompagnement

Alors que bientôt le président de la République présentera son projet de réforme de la " dépendance " (je ne reviens pas sur la question sémantique), il est bon de poser quelques réflexions à propos de l'action publique et des solidarités. Face aux contraintes financières qui pèsent sur l'État (endettements multiples), mais aussi au nom de la recherche d'efficacité, la question se pose de déterminer les meilleurs leviers d'action. On notera aussi que le politique tend à favoriser toujours l'investissement dans le " dur ", (ce qui se voit, ce qui est télégénique) plutôt que dans le service, le lien, le flux (bref ce qui est difficile à saisir en image, ce qui produit peu de symbole).

Dans le n° 11-juillet 2011

" Canis major "

S'il vous vient d'admirer la constellation du Grand chien vous ne pouvez rater son astre le plus brillant et le plus chaud à savoir Sirius situé à peu près à mi chemin entre Mirzam et Muliphein. On la surnomme aussi " Petite Chienne " ou " Canicula " en latin. Sirius a toujours fasciné les astronomes. Quelques 3 000 ans avant notre ère, les Égyptiens avaient ainsi noté que, durant l'été, les fortes chaleurs commençaient le plus souvent quand Sirius et le soleil se levaient et se couchaient simultanément, d'où le nom de canicule. Si chacun garde en mémoire le dramatique épisode de 2003, et les près de 12 000 décès associés survenus majoritairement chez des personnes âgées, les plus férus d'histoire savent que le phénomène est récurent, et parfois sérial, avec le record de vingt années caniculaires consécutives entre 1718 et 1737. Chez la personne âgée le coup de chaleur peut se traduire par une hyperthermie supérieure à 40°C accompagnée de signes neurologiques centraux. Perte de conscience et coagulation intra-vasculaire disséminée ne sont pas exceptionnelles et accompagnent les défaillances viscérales qui peuvent entrainer le décès. Les troubles électrolytiques sont nombreux et accrus par les traitements médicamenteux usuels de la personne âgée qui peuvent aussi interférer avec les mécanismes physiologiques d'adaptation du corps à la chaleur. ...

Dans le n° 11-juillet 2011  -  Innovation

La maison de retraite : l'architecture a son importance Démonstration dans les Pyrénées-Atlantiques

Une maison de retraite digne de ce nom se souciera du confort de ses résidents, en aménageant des espaces agréables, permettant à chacun de jouir d'une sphère privée autant que d'une vie de groupe satisfaisantes. Les autorités sanitaires ont d'ailleurs émis des recommandations sur l'architecture idéale d'une maison de retraite, pour garantir à ses pensionnaires un confort de vie optimal. Pour ce faire, la maison de retraite doit prendre en compte les besoins de chaque individu, tant sur le plan médical que matériel, l'architecture en étant une des composantes à priori.

Dans le n° 11-juillet 2011  -  Innovation

Coûts immobiliers et "reste à charge" : fausses-bonnes idées et vraies propositions

La question du " reste à charge " est au coeur du débat national sur la dépendance pour ce qui concerne l'accueil en établissement. Le Président de la République lui¬même, lors de son discours du 8 février 2011 au CESE, rappelait que seuls 20% des résidents sont en capacité de faire face au coût de l'hébergement en établissement. Ce dernier s'élève en effet en moyenne à 1800 € par mois, alors que les pensions de retraite restent inférieures à 1300 € par mois, voire beaucoup moins s'agissant, pour la majorité actuelle des personnes concernées, de femmes de plus de 85 ans. Face à ce constat, certains évoquent la réduction de la qualité hôtelière des établissements comme une solution potentielle à la baisse du reste à charge : réduire par exemple la surface des chambres, aujourd'hui en moyenne de 20 m2, permettrait de résoudre le problème. La présente note fait la démonstration que cette proposition, contestable sur le plan éthique et gérontologique, est aussi inefficace sur le plan économique. En revanche, d'autres leviers beaucoup plus efficaces pourraient être mis en oeuvre pour rendre les EHPAD financièrement plus accessibles au plus grand nombre.

Dans le n° 11-juillet 2011  -  Métiers

Tutelles de majeurs dépendants : en connaissez-vous bien le fonctionnement ?

Carnet d'adresse des formations (non exhaustif) IFTF institut de formation des tuteurs de France8 rue du général Bertrand 75007 Paris - 01.44.38.88.50www.tuteurs-de-france.frwww.droit.u-clermont1.fr université d'Auvergne Clermont 1 où les droits d'inscription comprennent :- des droits universitaires : 186,57 euros correspondant à l'inscription universitaire à la Faculté- des frais de formation : 3000 euros pour l'ensemble du cycle MJPM (300 heures),1800 euros pour l'ensemble du cycle MAJ (180 heures).Egalement,www.univ-artois.frwww.univ-rennes1.frwww.univ-pau.frwww.univ.paris1.frwww.droit.unicaen.fr

Dans le n° 11-juillet 2011

La Cause des aînés Pour vieillir autrement... et mieux

La vieillesse est un sujet d'actualité : nous n'avons jamais vécu aussi longtemps, promis à une vieillesse plus longue que l'enfance, gagnant un an de vie tous les trois ans. Mais sur ce chemin des années, plusieurs moments critiques jalonnent troisième et quatrième âge et bientôt cinquième âge. Le grand vieillissement lance un défi à la fois économique, social et politique, mais aussi psychologique. À partir d'un colloque qui a eu lieu en juin 2010, ce livre propose de nombreuses pistes pour accompagner les pics de turbulence émotionnelle de la crise existentielle de la sénescence, crise induite par le contexte du temps qui reste, par un rapport tout nouveau au corps et par un environnement institutionnel ou familial très souvent pathogène. Face au véritable racisme anti-âge qui sévit aujourd'hui, il est urgent de regarder autrement la vieillesse, de faire tomber bon nombre de tabous notamment sur la sexualité des aînés et sur la mort. Comment guider les aidants familiaux et professionnels qui ont en charge un parent ou un patient âgé en grande difficulté ? Que peut apporter la rencontre avec un psychanalyste après 70 ans, à l'aube de la sénescence, en temps de vieillesse plus confirmée, voire en fin de vie ? Des psychanalystes d'écoles différentes, des médecins et autres soignants nous proposent d'unir leur compétence pour envisager de vieillir autrement... et mieux. Psychanalyste, membre de la Société de psychanalyse freudienne, Catherine Bergeret Amselek a notamment publié chez Desclée de Brouwer Le mystère des mères, La femme en crise, La vie à l'épreuve du temps. ...

Recevoir la newsletter