Présenté le 19 novembre 2014, le plan maladies neurodégénératives 2014-2019 succède au plan Alzheimer 2008-2012. Revue de détail des réactions des associations concernées.
Des mesures mais pas d'argent
Si la maladie d'Alzheimer concerne près de 850 000 personnes en France, d'autres maladies touchent également une frange de plus en plus large de la population comme la maladie de Parkinson (150 000 malades) et la sclérose en plaques (85 000 personnes). Enfin, il existe de nombreuses autres maladies qui touchent de plus en plus de français car le vieillissement des français est un fait avéré : le nombre d'années d'espérance de vie gagné depuis 1964 est de 10 ans.
Le plan Alzheimer
Le précédent plan, pris par le gouvernement Sarkozy, avait été doté de 1,6 milliards d'euros. 64% seulement de cette enveloppe a été dépensée et le volet médico-social a été particulièrement touché puisque l'enveloppe consacrée à la création de nouvelles structures d'accueil a été largement sous-utilisée (11 000 nouvelles places prévues pour 5248 places réellement créées). En ce qui concerne la création d'hébergements temporaires, l'enveloppe a, là aussi, été très sous-utilisée puisque sur les 5600 places prévues, seulement 2634 ont été réalisées. D'où l'inquiétude légitime des associations qui s'interrogent sur l'engagement du gouvernement à fournir réellement les financements correspondant à ses promesses.
Claudy Jarry de la FNADEPA
Le fait d'élargir le plan n'est pas en soi une mauvaise chose, il n'y a pas de raison pour que toute les problématiques ne soient pas prises en compte. Par contre il ne faut pas qu'il y ait confusion entre des besoins assez différents entre les pathologies....