Un rapport de l'Igas fait 24 recommandations pour redresser la barre car les conditions ne sont pas réunies pour réussir une politique domiciliaire pour l'arrivée au grand âge des générations nées après-guerre

Virage domiciliaire : pour l'Igas, on n'y arrivera pas dans les 20 ans
Plus de 400 auditions, des visites dans 12 départements, une étude sur la situation au Danemark, des explorations statistiques pour construire des projections de l'offre et de la demande à l'horizon de 2030, 2040 et 2050... L'Inspection générale des affaires sociales, a publié le 29 mars un intéressant (et décourageant !) rapport sur « Lieux de vie et accompagnement des personnes âgées en perte d'autonomie : les défis de la politique domiciliaire - Se sentir chez soi où que l'on soit ». Qui est étoffé d'annexes extrêmement documentées. Les auteurs ont évalué la façon dont l'offre d'habitat et d'accompagnement devrait être structurée pour les personnes que leur situation conduit aujourd'hui à entrer en établissement mais qui pourraient à l'avenir, dans une situation comparable, continuer à être accompagnées à domicile, que ce soit en domicile ordinaire ou alternatif (résidences, colocations Alzheimer...).
A l'issue de leurs « investigations », et dans la perspective de l'arrivée au grand âge des générations nées après-guerre (2030-2050), leur verdict est sans appel : en dépit « des avancées importantes »...