Processus d'achat en maisons de retraite
Dans le n° 28-janvier 2013  - Processus d'achat en maisons de retraite  1235-937

Comment faire pour acheter mieux ?

Peux-t-on obtenir les mêmes prix de fournitures en achetant seul et en toute indépendance ? Faut-il se regrouper, s'associer, mutualiser ou s'adresser à des centres de commandes, de référencement ou d'achat pour comprimer le poids des dépenses de ses établissements ?

En fait, acheter seul ne permet pas de peser sur ses fournisseurs pour obtenir des conditions avantageuses. Par delà les cas d'espèce, se regrouper, massifier les achats favorise l'obtention de prix, de conditions d'achat, de paiement et de livraison plus favorables. Reste qu'il existe un grand nombre de structures aux conditions de fonctionnement bien différentes : groupements d'achat, centrales de référencement, centrales de commande, mutualisation dans un groupement type GCS, GIP ou GIE, ou appel aux sociétés privés commerciales.

Ces dernières années, le secteur public a obtenu des avancées très importantes avant même le lancement du programme PHARE qui s'adresse à l'ensemble des établissements sanitaires et médico-sociaux publics et privés non lucratifs. La massification des achats et la professionnalisation des acheteurs a permis de dégager des économies significatives.

C'est bien ce qu'a constaté le Resah-Idf, en centralisant les commandes des établissements publics d'île de France. Les gains obtenus ont été importants sur de nombreux produits, à tel point que le GIP créé à cet effet sert de point d'appui pour les 300 groupements d'achat publics de France, lesquels totalisent plusieurs milliards d'euros d'achats. L'UGAP, centrale d'achat publique généralist ...

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Dans le n° 28-janvier 2013  - EHPAD A Ziglia - Prunelli-di-Fiumorbu (20)

« Je fais mieux avec le même budget ! »

Les Ehpad associatifs ne peuvent échapper à la maitrise des coûts. Gilles Becquet, directeur de l'Ehpad A Ziglia de 71 résidents (Haute-Corse) l'a bien compris. Aussi en juin dernier, il adhère à la CAHPP, une centrale de référencement qui compte 3000 adhérents dont 600 Ehpad. Premier bénéfice, la baisse des coûts : elle atteint ainsi 20% sur les produits d'incontinence, 30% à 40% sur les suppléments nutritifs achetés auparavant dans une pharmacie locale. « Même sur des lignes inattendues, comme les vérifications réglementaires liées aux normes incendie ou aux ascenseurs, il y a des économies à faire !, poursuit le directeur. Certains fournisseurs avaient « oublié» de mentionner qu'ils étaient référencés dans des centrales...» Deuxième avantage, l'expertise et le conseil de la centrale, devenu un véritable partenaire. « Le site assure une veille réglementaire très utile. D'autre part, si je cherche un nouveau fournisseur, la CAHPP fait des recherches en fonction de mon budget. Mon économe a gagné du temps, moi aussi. J'ai le sentiment d'avoir optimisé sa fonction achat : je fais mieux avec le même budget ! » Le directeur n'entend pourtant pas faire 100% de ses achats dans cette centrale de référencement. « Il n'y a pas de clause d'exclusivité, aussi je garde des fournisseurs de proximité, affirme-t-il. Ils proposent à la fois de meilleurs délais de livraison et des coûts de transport moindres. De plus, je crois qu'en milieu rural, l'Ehpad doit maintenir son rôle économique.» ...

Dans le n° 28-janvier 2013  - EHPAD Les Jardins de Matisse - Grand-Quevilly (76)

« Je ne pèserai pas lourd tout seul »

Quand en 2008, Jean-Marc Vénard ouvre Les jardins de Matisse, un Ehpad de 104 places à Grand-Quevilly (Seine-Maritime), son projet est clair : offrir un prix de journée situé entre ceux du secteur public ou associatif et ceux des groupes privés commerciaux. La politique d'achat apparaît donc comme un levier essentiel pour maintenir des prix accessibles (aujourd'hui 74 euros). Mais comment faire quand on ne dispose pas de la force ni des ressources d'un groupe ? « Adhérer à une centrale de référencement !, répond Jean-Marc Vénard. Une centrale négocie des prix et des conditions, elle peut imposer des contrats-type. Un indépendant n'a ni les volumes, ni le temps pour faire cela. » Dont acte. Depuis 2008, qu'il s'agisse de dispositifs médicaux, de prévoyance ou sécurité incendie, M. Vénard travaille avec Helpevia *. Il apprécie l'expertise des équipes, leur médiation en cas de problème avec un fournisseur. « Je ne pèserai pas lourd tout seul », souligne-t-il. L'homme venu à la gérontologie avec une carrière dans l'industrie pharmaceutique, pointe aussi une offre « démocratique ». « Pour chaque produit, les ingénieurs font des propositions et les adhérents en retiennent deux. Au final, l'offre colle aux besoins du terrain, résume le directeur. J'essaie donc de privilégier l'offre de ma centrale, même s'il y a une petite différence de prix. Enfin, Helpevia s'implique dans la RSE (Responsabilité sociale et environnementale) et cela aussi est important pour moi. » ...

20/01/2025  - Métier

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Face à une crise de fidélisation, le secteur médico-social doit redéfinir ses priorités. La vocation et l'engagement suffisent-ils encore ? Entre salaires compétitifs, meilleures conditions de travail et reconnaissance, un nouvel équilibre est à inventer pour attirer et retenir les talents.
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02/12/2024  - Former et informer

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01/07/2024  - DOSSIER Ehpad autonome

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