Dans le n° 155-décembre 2023  - Hospitalisation à domicile  16330

3 questions à... Anastasia Strizyk, conseillère de la Fnehad


Où en est l'évaluation anticipée ?

L'intervention de l'hospitalisation à domicile (HAD) en Ehpad est possible depuis 2007. Conscients de l'atout de connaître le patient avant son admission, un certain nombre d'établissements d'HAD réalisaient déjà des évaluations, qu'on appelait « dossiers dormants » sans que cela ne soit financé : le financement ne se déclenchait qu'à l'admission de la personne âgée.

Qu'en est-il aujourd'hui ?

La Fnehad - qui fête ses 50 ans le 6 décembre - a porté le dispositif d'évaluation anticipée, cadrée et rémunérée. Il est devenu une réalité en 2020 mais l'épidémie de Covid a bousculé la donne, nous transformant en pompiers... Aujourd'hui, et pour la troisième année consécutive, nous avons un financement dédié.

Les HAD se développent et les Ehpad commencent à adopter le réflexe - parfois malheureusement encore tardivement, quand il est presque trop tard. Nous devons désormais tracer les évaluations anticipées et, pour la première fois, nous disposons d'un recueil exhaustif du 1er janvier au 31 décembre 2022, avec comme résultat : 4 360 évaluations anticipées réalisées et comptabilisées.

C'est beaucoup, c'est peu ?

Ça dépend des régions. Nous pensons que ce nombre est sous-évalué parce que certains établissements HAD réalisent des évaluations anticipées sans les signaler comme telles. Il y a encore des disparités d'une structure à une autre selon l'habitude qu'elle a ou non d'intervenir en Ehpad. L'évaluation anticipée, c'est vraiment un cran au-dessus dans le partenariat, il faut bien se connaître et savoir travailler ensemble. Les premières années du dispositif sont encourageantes et de plus en plus d'HAD développent les évaluations anticipées pour que l'ensemble des Ehpad puisse en bénéficier.

07/05/2024  - Privé lucratif

Clariane poursuit ses opérations de cessions avec l'HAD

L'opération s'inscrit dans le cadre du plan de renforcement de la structure financière du groupe annoncé le 14 novembre 2023.
07/05/2024  - Fondation Travailler autrement

Une photo des «travailleurs invisibles» confirme une accumulation de contraintes

La Fondation Travailler Autrement présente, en partenariat avec le Diot Siaci Institute, institut de recherche et de réflexion du Groupe Diot-Siaci, l'édition 2024 de son étude sur les Invisibles, réalisée par Occurrence auprès de près de 5 000 répondants.
06/05/2024  - ESSMS

La HAS va présenter les résultats de 3 000 premières évaluations

La Haute autorité de santé va faire un point d'étape sur la réforme de l'évaluation à l'occasion d'une conférence de presse le 14 mai.
06/05/2024  - Alternative

L'accueil familial se dit «à l'agonie»

Les 8 400 accueillants familiaux réclament une revalorisation de leur rémunération et d'indemnisation de leurs dépenses ainsi qu'une mise à jour de leur cadre réglementaire.
06/05/2024  - Prévention

Une mallette ophtalmologique connectée pour un dépistage dans les Ehpad

Avec l'aide du Département du Loiret, la CPTS Gâtinais-Montargois veut faciliter le dépistage précoce de nombreuses affections oculaires chez les résidents d'Ehpad.
03/05/2024  - Gériatrie

Efluelda: le pavé dans la mare du Formindep

L'association met en avant la nécessité de garantir que les recommandations médicales reposent sur des bases objectives et dépourvues de conflits d'intérêts.
03/05/2024  - Prix Silver Valley

Silver Valley révèle les noms des finalistes

Le Prix Silver Valley, distinguant les innovations françaises les plus prometteuses pour répondre aux défis de la transition démographique, dévoile ses 12 finalistes.
03/05/2024  - Domicile

Infirmières libérales : six groupes de travail pour une meilleure reconnaissance

L'élargissement du rôle des infirmières libérales est l'un des défis de la politique domiciliaire. Syndicats professionnels et caisse nationale de l'assurance maladie ont constitué six groupes de travail.
02/05/2024  - Recommandation

Vidéosurveillance dans les chambres d'Ehpad : le oui très restrictif de la Cnil

Adoptée à la suite d'une consultation publique, la recommandation de la Cnil rappelle que les Ehpad ne sont pas censés installer des dispositifs de vidéosurveillance dans les chambres des résidents, sauf circonstances exceptionnelles liées à une suspicion de maltraitance.