Cette nomination va enfin permettre le début des travaux pour une meilleure application de la loi Claeys-Leonetti de 2016 encore insuffisamment connue et appliquée.

Ce plan souligne l'attention portée par le gouvernement aux personnes gravement malades, à leurs proches et à ceux qui les soignent.

L'épidémie de Covid est venue montrer combien pour soigner les corps et soulager les coeurs de ceux qui sont malades, l'humain, proche, bénévole ou soignant, s'adapte, imagine et puise au plus profond de soi l'empathie, la solidarité et l'attention à l'autre. La SFAP, qui réunit professionnels et bénévoles de soins palliatifs, rappelle dans un communiqué qu'elle "a fourni plusieurs dizaines de propositions pour améliorer les conditions de fin de vie de nos concitoyens. L'objectif principal de ce plan doit être, selon elle, de permettre à tous et partout l'accès à des soins palliatifs précoces et de qualité comme l'impose la loi. Les inégalités territoriales persistantes doivent être réduites. Une attention toute particulière sera portée au développement des soins palliatifs à domicile ainsi qu'au dossier des IPA en soins palliatifs".

La SFAP salue l'importance d'inscrire ce plan dans le prochain budget de la sécurité sociale qui « devra intégrer des mesures nouvelles pour augmenter la dotation socle des soins palliatifs » comme l'a annoncé ce matin Olivier Véran, au Sénat.