Dans le n° 121-octobre 2020  -  Approches non médicamenteuses  11336

Les Médecines Complémentaires et Alternatives : une politique du « care » pour l'après confinement

La catastrophe « covidienne » a montré que notre système de soin, bureaucratisé, manquait de vision globale. Manque de vision globale du patient comme personne. Manque d'approche du soin global, au sens où l'hôpital n'est guère en lien avec la médecine de ville, ou avec le monde de l'accueil des aînés, fragilisés ou non. Au sens aussi où le public tend largement à ignorer le privé.

Des outils pour soigner et prévenir

Un autre manque a été mis en avant : le fait que la médecine occidentale n'était pas le seul outil du soin. Que ce soit pour soutenir les soignants, pour améliorer la condition des patients ou renforcer la prévention, les Médecines Complémentaires et Alternatives peuvent être mobilisées. En tous cas, certaines et pour certaines situations et attentes.

Si le « Ségur » a permis de revaloriser les revenus d'une part importante des soignants, le care n'a pas été consacré comme un véritable axe de soin à côté du cure. Or, la demande croissante des patients, et des soignants, l'apport largement documenté de certaines pratiques s'appuyant sur d'autres savoirs que ceux de la médecine occidentale, doivent être prises en compte. Y compris pour l'accompagnement et la recherche de la meilleure qualité de vie des plus âgés, des plus fragiles.

Partager les pratiques

Le livre collectif « Médecines Complémentaires et Alternatives. Pour ou Contre ? », publié chez Michalon en 2019, que nous avions piloté, avec Véronique Suissa, docteur en psychologie clinique, et Philippe Denormandie, neuro-chirurgien, avait établi une sorte d'état de l'art de la recherche scientifique et médicale et montré les attentes de la population, des associations de malades... Le livre reprenait de nombreux travaux de recherche sur ces sujets. Bien d'autres existent et se poursuivent.

Après de nombreux échanges avec des acteurs du secteur, des élus, des responsables de la santé publique, nous avons décidé de lancer l'A-MCA, l'Agence des Médecines Complémentaires et Alternatives. Elle se positionne comme un pôle de réflexions et d'actions en faveur d'une intégration cohérente, structurée et sécurisée des MCA. Plus largement, elle vise à asseoir, sur le terrain, le soin relationnel et non médicamenteux et à mieux articuler le cure et le care. Il s'agit de favoriser l'essor des pratiques bénéfiques tout en luttant contre les dérives en santé.

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