22/09/2017  -  Rentrée sociale  7566

L'Uniopss , inquiète pour l'avenir du secteur social

Invitée à Matignon pour des groupes de travail, ouvrant une concertation pour une future stratégie de lutte contre l'exclusion, et après une déclaration du Premier ministre sur le sujet sans mesures significatives annoncées, l'Uniopss a tenu sa conférence annuelle de rentrée sociale, le 21 septembre.

L'Union a fait part de ses doutes et de ses inquiétudes, devant les premières mesures gouvernementales du nouveau quinquennat. Comme l'a souligné Patrick Doutreligne, président de l'Uniopss, si les nouvelles ambitions et priorités d'Emmanuel Macron avaient suscité certains espoirs chez les acteurs de la solidarité, au fil des semaines, un certain nombre de signaux sont négatifs. Tout d'abord, surprise et déception de ne pas voir apparaître, dans la composition du gouvernement, de portefeuilles dédiés sur les champs de l'enfance, de la famille, des personnes âgées, du logement ou encore de la lutte contre l'exclusion.

" La ministre des Solidarités et de la Santé a une telle diversité de domaines dans son portefeuille ministériel et une telle étendue de responsabilités, que nous pouvons craindre un accès limité aux responsables politiques, une disponibilité réduite et une hiérarchisation des thématiques, comme la santé et ses enjeux financiers énormes, avec, pour conséquence, de reléguer les champs de la solidarité, du social et du médico-social, au second plan des " urgences ", s'est inquiété Patrick Doutreligne.

L'Uniopss a par ailleurs le sentiment que les préoccupations sociales ne sont pas prioritaires face à la " locomotive économique ". Un sentiment largement renforcé par les " mesures estivales prises sans concertation " et " sans mesure d'impact " comme la baisse de 5 euros des APL et la réduction brutale et drastique des contrats aidés.

L'Uniopss a toutefois rappelé sa volonté de s'engager dans la co-construction de réformes structurelles et transversales.

15/05/2025  - ESMS

Tableau de bord de la performance : de nouvelles dispositions pour les SAD

Pour cette année, le taux de remplissage est fixé à 60 % pour l'activité d'aide et d'accompagnement et à 90% pour l'activité de soins.
15/05/2025  - CNSA

Les Ehpad affichent un taux de présence de 85% en 2023

L'absentéisme dans les ESMS retrouve son niveau d'avant Covid, la vacance de postes a plus que doublé en quelques années et la rotation s'infléchit partout sauf dans les Ehpad.
12/05/2025  - ARS Centre Val-de-Loire

15 % de faisant fonction d'aides-soignantes financés par le forfait soins

L'ARS Centre-Val de Loire donne la possibilité aux 312 Ehpad de la région, à titre dérogatoire, de présenter à la facturation « soins » jusqu'à 15 % de postes d'aides-soignants occupés par des agents non diplômés.
10/05/2025  - Cinéma

« Les Esprits libres », la maladie d'Alzheimer sous l'angle de l'espoir et de possibles

Le 30 avril sort au cinéma un film documentaire de Bertrand Hagenmüller sur une résidence artistique de malades d'Alzheimer et leurs soignants dans un manoir breton.
10/05/2025  - Alzheimer

Les Esprits libres : un autre soin est possible

Complémentaire au film, un livre-manifeste « Un autre soin est possible » va paraître en juin. Ses pages de conclusion sont déjà accessibles en ligne.
09/05/2025  - Stop ou encore

Le Groupe Avec a un mois pour finaliser son plan de redressement

Le tribunal de commerce de Bobigny a accordé jusqu'au 4 juin aux nouveaux dirigeants pour préciser leur plan de continuation et ses contours.
09/05/2025  - Nominations

Didier Pagel et Matthieu Domas rejoignent le conseil d'administration de la Fédésap

Deux nouveaux administrateurs font leur entrée dans le conseil d'administration (CA) de la Fédération française des services à la personne et de proximité
09/05/2025  - Parlement

Déserts médicaux : une PPL peut en cacher une autre

Deux propositions de loi se retrouvent en concurrence, celle adoptée le 7 mai par l'Assemblée nationale en première lecture et celle adoptée le 6 mai par la commission des affaires sociales du Sénat.
06/05/2025  - Fin de vie

« Pronostic vital », « phase avancée » : la HAS conclut qu'il n'existe pas de définition à l'échelle individuelle

A ce jour, il n'existe pas de consensus médical sur la définition du pronostic vital engagé « à moyen terme », ni sur la notion de « phase avancée » lorsqu'elles sont envisagées dans une approche individuelle.