©Adobestock
04/05/2023  - Covid-19  14801

Réintégration des non vaccinés : une instruction précise les règles

Un décret paraissant le 14 mai donnera le top départ officiel à la réintégration des personnels non vaccinés. Une instruction ministérielle du 2 mai en précise les modalités.

Les soignants et autres personnels non vaccinés suspendus à compter du 15 septembre 2021 sur le fondement de l'article 12 de la loi du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire vont pouvoir être réintégrés le lendemain de la parution prévue le 14 mai du décret levant l'obligation vaccinale - l'article 12 le prévoyait « compte tenu de l'évolution de la situation épidémiologique et des connaissances médicales et scientifiques ».

Le principe de cette réintégration avait été annoncé par le gouvernement fin mars après l'avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS). Cela représenterait quelques milliers de soignants ou professionnels parmi les 2,7 millions soumis à l'obligation vaccinale.

Une instruction ministérielle datée du 2 mai dont l'AFP a eu communication le 3 détaille d'ores et déjà les modalités de cette réintégration.

Les chefs d'établissements publics (hôpitaux, Ehpad, etc.) devront « au plus tôt, et si possible dans un délai de deux semaines, contacter chaque professionnel suspendu pour lui signifier la fin de la suspension et si possible lui indiquer le poste d'affectation et la date de reprise du travail ». D'une manière générale, le principe est celui d'une « réaffectation dans un emploi équivalent », dans le même établissement.?

Si le personnel refuse le poste proposé par l'employeur, il peut faire l'objet d'une radiation, après une mise en demeure. « Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », avait convenu le ministre de la Santé le 30 avril : pour essayer d'aplanir les difficultés, un changement d'affectation peut toutefois être proposé dans le même établissement, et le dispositif national de médiation pourra être activé. Des possibilités de rupture conventionnelle existent également.

Pour les salariés de droit privé, le Gouvernement impose des principes semblables, notamment celui de proposer le même poste ou un poste « équivalent ». En cas de désaccord sur le poste que le salarié peut reprendre, « il reviendra aux deux parties de trouver une solution pour mettre un terme à la relation de travail ». « La voie de la rupture conventionnelle individuelle pourrait être un mode de rupture adéquat », selon l'instruction gouvernementale.

La réintégration des personnels suspendus fait débat depuis de nombreux mois.

Dans une proposition de loi qui doit être examinée ce jeudi à l'Assemblée nationale, le groupe communiste propose d'abroger les dispositions de la loi du 5 août 2021 sur l'obligation vaccinale. Une suppression que ne souhaite pas le gouvernement, qui veut pouvoir réordonner une suspension des soignants si la situation épidémique l'exigeait.

18/09/2025  - Déglutition et oralité

OrthoTruck ou l'« aller-vers » orthophonique

Xavier Cormary se lance dans le nomadisme : il propose des bilans de déglutition et d'oralité de résidents à risque lors de « tournées » mutualisées d'Ehpad.
18/09/2025  - Cour des Comptes

La moitié des Ehpad constate l'existence de produits de santé non utilisés par leurs résidents

Dans le cadre d'une enquête sur le bon usage des produits de santé (médicaments et dispositifs médicaux), la Cour des Comptes a réalisé un sondage auprès d'un échantillon de 376 Ehpad.
18/09/2025  - Congrès

Assises des Ehpad : anticiper 2030 et renouer la confiance

Les Assises des Ehpad, organisées les 16 et 17 septembre à la Mutualité à Paris, ont réuni acteurs publics, privés et associatifs autour d'un enjeu majeur : comment préparer la France au « mur démographique » de 2030 et repenser l'accompagnement du grand âge.
18/09/2025  - Information officielle

Le site pour-les-personnes-agees.gouv.fr fête ses 10 ans

Il atteint 8 millions de visites par an et vient de lancer un accès par besoin.
16/09/2025  - Drees

Sept Français sur dix estiment que la puissance publique doit financer la perte d'autonomie

Que 74 % des Français ne souhaitent pas vivre dans un établissement pour personnes âgées en cas de perte d'autonomie n'est pas une véritable surprise... En revanche, leurs réponses sur le financement des dépenses liées à la perte d'autonomie et la création d'une aide universelle sans ou avec condition de ressources méritent réflexion.
15/09/2025  - Rapport

EIGS : la HAS questionne le lien avec le personnel non permanent

La HAS a analysé pour la première fois l'ensemble des EIGS déclarés depuis 2017 en faisant le lien avec le personnel non permanent. Pour améliorer la sécurité des soins, elle estime que l'intégration et l'accompagnement de ce dernier doivent être mieux organisés et encadrés.
15/09/2025  - ARS Paca

L'Ehpad Clos Saint-Martin de Pélissanne fermé en urgence pour « maltraitance institutionnelle »

Locaux indignes, gestion RH insatisfaisante et « maltraitance institutionnelle », l'ARS Paca et le Département des Bouches-du-Rhône ont suspendu son autorisation de fonctionnement en urgence.
12/09/2025  - Conseil d'Etat

Habitats partagés : l'habitat inclusif doit être le pivot d'un cadre juridique rénové

Le Conseil d'État publie un avis juridique sur les différents statuts d'habitats partagés et suggère de modifier l'article L. 281-1 du CASF sur l'habitat inclusif.
11/09/2025  - Enquête

Votre avis compte !

A tous les professionnels du Grand âge et du secteur gérontologique