D'abord 88 euros bruts pour tous, puis 265 euros pour les salariés travaillant de nuit, les dimanches et jours fériés, les négociations salariales de la Bass sont dans l'impasse.

Les primes « one shot » proposées par Axess hérissent les organisations syndicales
Lors de la commission mixte paritaire (CMP) du 16 octobre dans la branche associative sanitaire, sociale et médico-sociale (Bass), la confédération d'employeurs Axess (Fehap + Nexem) a mis sur la table des négociations le versement d'une prime « one shot » de 265 euros bruts pour un temps plein pour les professionnels travaillant de nuit, les dimanches et jours fériés - environ 300 000 salariés sur un million. Une mesure refusée avec indignation par les syndicats. Tout comme l'avait été, le 25 septembre, celle d'une prime unique de 88 euros bruts pour l'ensemble des salariés.
« Provocation », « humiliation », « indécence », Sud Santé sociaux évoque une aumône face aux majorations horaires « substantielles » pour les mêmes sujétions dans la fonction publique hospitalière : « l'écart se creuse entre le secteur associatif et la fonction publique et les salarié.es s'en vont ! »
« Une fois de plus, au motif de ne pas perdre l'enveloppe de 80 millions d'euros obtenue lors de la conférence salariale, Axess propose un accord qui ne répond en rien aux attentes des salariés », dénonce FO. Ce mépris que les employeurs continuent d'afficher ouvertement, est tourné à la dérision par toutes les organisations syndicales ! L'austérité frappe et les employeurs ploient : ils accompagnent ces politiques délétères ».