©Catherine Maisonneuve geroscopie
23/10/2023  - Aurore Bergé  16210

Une feuille de route pour le 17 novembre !

Aurore Bergé, ministre des solidarités et des Familles, l'a annoncé devant l'Ajis. Elle présentera sa feuille de route le 17 novembre.

C'est lors d'un rendez vous organisé par l'association des journalistes de la presse sociale (AJIS), le vendredi 20 octobre, qu'Aurore Bergé a enfin délivré une date pour la présentation de sa feuille de route, interministérielle.

Promise en vain par Jean-Christophe Combe, cette feuille de route devrait, selon Aurore Bergé, permettre de poser un cadre clair, « se mettre à niveau et adapter notre société au vieillissement ». Il s'agit ainsi de savoir « comment on adapte nos villes, nos transports », nos droits culturels, nos loisirs, nos sports... comment on fait respecter le droit commun, comment enfin on développe un service départemental de l'autonomie accessible à tous les publics, même si cette question de l'adaptation au vieillissement est bien plus vaste et ne peut se limiter au médico-social ou au sanitaire. « En 2030, vous aurez plus de personnes de plus de 65 ans que de moins de 15 ans » a-t-elle ajouté, « ce qui est quand même un basculement assez majeur à l'échelle de notre société ». « Tous les ministères, tous les opérateurs de l'État » sont concernés.

Un avenir pour la PPL

Le volet sociétal du projet se retrouvera notamment dans la proposition de loi bien vieillir (PPL), qui devrait revenir dans l'hémicycle dans la semaine du 20 novembre, confirme la ministre, qui se réjouit qu'un amendement sur 5 ait déjà été adopté. « Le texte correspond à des attentes fortes », notamment sur le traitement des aides à domicile, la création d'une carte professionnelle, dont on ne sait toujours pas comment elle sera financée, le déploiement d'Icope pour repérer les fragilités, la question du signalement des maltraitances...

La pénurie de professionnels : l'urgence absolue

La ministre ne s'en cache pas, « l'ensemble des champs de mon ministère » est touché par une pénurie de professionnels. « La pénurie engendre de la pénurie et de la perte de sens », indique la ministre qui continue de poser la question du taux d'encadrement. « Faut-il fixer un taux d'encadrement dans la loi en fonction des publics (...) accueillis, (...) des structures qui les accueillent ? ». Une question qui en cascade souligne celle de l'engagement croisé de l'État et des collectivités locales.

Pour un pilotage de l'autonomie

Consciente que les dispositifs sont appliqués de manière disparate et différenciée sur les territoires, la ministre souhaite engager une démarche de contractualisation avec les départements, pour que « chacun prenne sa part ». Elle entend ainsi proposer une feuille de route par département et des lignes directrices communes. « Le département est le bon échelon de proximité » précise-t-elle tout en soulignant qu'elle a déjà demandé une simulation claire, département par département, afin de connaître précisément la situation immobilière, économique, le nombre d'Ehpad, de résidences autonomie et de services à domicile de chaque département. L'idée serait d'offrir une prime à ceux qui s'engagent car « plus les départements s'engagent, plus ils sont fragiles, et ont besoin qu'on les aide ».

« La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) est pour moi le bon outil », indique la ministre. « Même si aujourd'hui elle n'est pas utilisée comme outil de pilotage. Sa fonction est illisible pour les départements ». D'ailleurs, la ministre entend réviser les fonds de concours, dès 2024, afin de les réduire en nombre mais de les rendre « beaucoup plus lisibles ».

Convaincue qu'il est urgent d'agir, Aurore Bergé insiste pour qu'État et départements « travaillent en partenaires ». La confusion « n'est pas possible car ce sont les usagers et les professionnels qui trinquent ».

19/07/2024  - Droit

L'accès au DMP par des non-professionnels de santé devant le Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel se prononcera le 13 septembre sur la préservation du secret médical au sein du dossier médical partagé.
18/07/2024  - CNSA

La situation budgétaire des Ehpad publics et privés non lucratifs s'est dégradée en 2022

Les statistiques de la CNSA analysent leurs résultats en termes de recettes et de dépenses. Baisse du taux d'occupation, hausse de l'inflation, recours coûteux à l'intérim sont notamment en cause dans la détérioration constatée partout sur le territoire.
18/07/2024  - Arrêté

Sortie d'hospitalisation : un nouveau cahier des charges pour l'expérimentation Lena

Le Logement évolutif pour une nouvelle autonomie (Lena) est une solution d'hébergement transitoire en résidence autonomie mobilisable en sortie d'hospitalisation avant le retour à domicile.
17/07/2024  - Nouvelle-Aquitaine

Enéal distribue un Kit de prévention canicule à plus de 900 de ses résidents

Le kit rappelle les bonnes pratiques et les bons gestes à avoir en cas de canicule avec des astuces et des petits jeux.
17/07/2024  - Nominations

Maëlig Le Bayon nouveau directeur de la CNSA

Le directeur de cabinet de Fadila Khattabi remplacera Virginie Magnant à la tête de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, à compter du 2 septembre.
17/07/2024  - Nominations

Yann Bubien nommé DG de l'ARS Paca

Le directeur-adjoint du cabinet de Catherine Vautrin est nommé directeur général de l'agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d'Azur.
16/07/2024  - Autonomie

La CNSA publie son rapport annuel 2023

Le rapport 2023 de la CNSA présente l'activité de la branche Autonomie de la Sécurité sociale.
15/07/2024  - Nominations

Le gériatre Cédric Annweiler élu doyen de la faculté de médecine d'Angers

Le Pr Cédric Annweiler, chef du pôle Personnes âgées réadaptation accompagnement dépendance handicap (Paradh) du CHU d'Angers et président du gérontopôle Pays de Loire, a été élu doyen de la Faculté de santé d'Angers. ...
11/07/2024  - Communiqué de presse

Amapa : « comme de nombreuses associations du secteur médico-social »

Un communiqué du groupe Avec « banalise » le placement en redressement judiciaire de l'Amapa.