Sa vocation est de définir les orientations et de débattre des moyens de la politique de prévention de la perte d'autonomie en faveur des personnes âgées.

La première Conférence nationale de l'autonomie aura lieu le 9 juillet
L'article 1 de la loi Bien vieillir du 8 avril 1024 a instauré une « Conférence nationale de l'autonomie » ou CNA sur le modèle de la Conférence nationale du handicap (CNH) afin de définir les orientations et de débattre des moyens de la politique de prévention de la perte d'autonomie en faveur des personnes âgées
Un décret d'application est attendu, mais dans un avis adopté le 5 juin 2025, le Haut Conseil de l'âge s'est dit favorable au deuxième projet de texte qui lui était soumis après ses réserves de décembre 2024 sur le premier. Feu vert pour une composition élargie, une CNA devenant annuelle, l'établissement d'un rapport d'orientation comprenant bilan, état des lieux et préconisations qui pourront guider les futures Conférences territoriales de l'autonomie (CTA) dans l'allocation locales des financements pour prévenir la perte d'autonomie et pour soutenir le développement de l'habitat inclusif, comme la loi du 8 avril 2024 le prévoyait.
La première édition est donc d'ores et déjà lancée : elle réunira pour la première fois, le 9 juillet, les experts, acteurs publics et financeurs. La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) indique qu'elle doit permettre à l'avenir « de renforcer la valeur scientifique, économique et sociale des travaux du secteur de la prévention de la perte d'autonomie » en réunissant les acteurs du financement de la prévention, les autorités publiques et sociétés savantes à la légitimité scientifique établie, des personnalités issues de professions en lien avec la prévention ou du monde économique en lien avec le secteur.
La loi Bien vieillir indique que la CNA s'appuie sur les travaux de la CNSA et l'expertise du centre national de ressources et de preuves dont elle lui a confié la responsabilité.