Dans le n° 3-décembre 2010  -  Métier cuisinier  132

Un gestionnaire aux fourneaux

" Du lait cru, cela change tout en cuisine ! "

Bernard Deburge qui officie dans les cuisines la Maison de retraite du Marillais (Maine-et-Loire), a un CV particulièrement intéressant. En 1986, doté d'un BTH Hôtellerie, le " ch'ti " - aidé de son épouse - sera d'abord directeur d'hôtel Grill Campanile et ce de part et d'autre de la France : Dunkerque, Nîmes, Tarbes, Maubeuge,... Au bout de dix ans, il est tant de changer. " Les horaires étaient très chargés et nous ne voulions plus vivre dans une chambre d'hôtel, confie Bernard Deburge. Mais l'expérience a été très formatrice : j'ai appris la gestion, les achats, le management,..." Le couple dirige alors pendant six ans un hôtel indépendant à Quimper. L'achat prévu ne pourra pas se faire mais peu importe, l'homme est mobile et adaptable. Il envoie des candidatures spontanées un peu partout.

Une bonne aubaine pour l'EHPAD du Marillais, dont le cuisinier va partir à la retraite... et pour l'ex-directeur d'hôtel qui découvre un nouvel univers ! " Ici, c'est la cuisine-plaisir, explique ce professionnel de 46 ans. Il faut faire ce que les résidents aiment car manger est un des derniers plaisirs qu'il leur reste. J'essaie de leur faire découvrir des choses nouvelles comme les poissons au beurre rouge ou les omelettes norvégiennes maison, le tout avec de bons produits." L'homme privilégie les produits frais et c'est auprès d'un GAEC voisin - et agréé bien sûr - qu'il se procure le lait. " Du lait cru, cela change tout en cuisine ! " s'exclame-t-il. De même les vignerons locaux et le boulanger tout proche font partie de ses fournisseurs habituels.

La mayonnaise a donc bien pris et après deux ans dans ses nouvelles fonctions, Bernard ne regrette rien de son passé hôtelier. D'autant que son métier va encore changer... " Je vais bientôt avoir une équipe à gérer, précise le cuisinier. Les capacités d'hébergement vont passer de 40 à 80 résidents." Lesquels, on peut en être sûr, seront traités aux petits oignons.

15/05/2025  - ESMS

Tableau de bord de la performance : de nouvelles dispositions pour les SAD

Pour cette année, le taux de remplissage est fixé à 60 % pour l'activité d'aide et d'accompagnement et à 90% pour l'activité de soins.
15/05/2025  - CNSA

Les Ehpad affichent un taux de présence de 85% en 2023

L'absentéisme dans les ESMS retrouve son niveau d'avant Covid, la vacance de postes a plus que doublé en quelques années et la rotation s'infléchit partout sauf dans les Ehpad.
12/05/2025  - ARS Centre Val-de-Loire

15 % de faisant fonction d'aides-soignantes financés par le forfait soins

L'ARS Centre-Val de Loire donne la possibilité aux 312 Ehpad de la région, à titre dérogatoire, de présenter à la facturation « soins » jusqu'à 15 % de postes d'aides-soignants occupés par des agents non diplômés.
10/05/2025  - Cinéma

« Les Esprits libres », la maladie d'Alzheimer sous l'angle de l'espoir et de possibles

Le 30 avril sort au cinéma un film documentaire de Bertrand Hagenmüller sur une résidence artistique de malades d'Alzheimer et leurs soignants dans un manoir breton.
10/05/2025  - Alzheimer

Les Esprits libres : un autre soin est possible

Complémentaire au film, un livre-manifeste « Un autre soin est possible » va paraître en juin. Ses pages de conclusion sont déjà accessibles en ligne.
09/05/2025  - Stop ou encore

Le Groupe Avec a un mois pour finaliser son plan de redressement

Le tribunal de commerce de Bobigny a accordé jusqu'au 4 juin aux nouveaux dirigeants pour préciser leur plan de continuation et ses contours.
09/05/2025  - Nominations

Didier Pagel et Matthieu Domas rejoignent le conseil d'administration de la Fédésap

Deux nouveaux administrateurs font leur entrée dans le conseil d'administration (CA) de la Fédération française des services à la personne et de proximité
09/05/2025  - Parlement

Déserts médicaux : une PPL peut en cacher une autre

Deux propositions de loi se retrouvent en concurrence, celle adoptée le 7 mai par l'Assemblée nationale en première lecture et celle adoptée le 6 mai par la commission des affaires sociales du Sénat.
06/05/2025  - Fin de vie

« Pronostic vital », « phase avancée » : la HAS conclut qu'il n'existe pas de définition à l'échelle individuelle

A ce jour, il n'existe pas de consensus médical sur la définition du pronostic vital engagé « à moyen terme », ni sur la notion de « phase avancée » lorsqu'elles sont envisagées dans une approche individuelle.