Entre hausse des coûts d'énergie et faibles marges, comment soutenir le pouvoir d'achat des salariés ? Une solution : s'appuyer sur les nombreuses aides financières existantes.
Pouvoir d'achat : misez sur les assistantes sociales du travail !
D'un côté, des salariés qui voient leur pouvoir d'achat fondre devant la hausse des coûts de l'énergie (37% pour le gaz et 34% pour l'électricité en un an[1]) et celle des produits alimentaires (près de 10% en un an[2]).De l'autre, des employeurs en mal d'idées pour soutenir le pouvoir d'achat et des élus en attente de gestes forts... spécialement à l'heure des NAO (négociations annuelles obligatoires). Dans le secteur des Ehpad, où la moindre baisse du taux d'occupation grève la rentabilité, la marge de manoeuvre estfaible.Une solution mérite d'être explorée: trouver les compléments financiers à l'extérieur de l'entreprise. Ainsi, il existe en France plus de 1500aides de droit commun, portées par de nombreuses structures CAF, CPAM, département, mairie... Leurs noms: APL, RSA, AEEH, FSL, APA, allocation de rentrée scolaire, chèque énergie... À cela s'ajoutent les aides des associations, des mutuelles et assurances, et parfois des CSE (Comité social et économique) des employeurs. À noter qu'entre méconnaissance des dispositifs, illectronisme et manque de temps, nombre de bénéficiaires potentiels ne sollicite pas les aides.«Monter des dossiers d'aide financière, ce n'est pas notre travail»Les chiffres sont édifiants: le taux de non-recours des personnes éligibles pour la prime d'activité s'élève à 27%, celui du non-recours au Minimum vieillesse est de 50%. Le non-recours peut aussi être «frictionnel», allocations suspendues etnon-réclamées bien que légitimes, par les bénéficiaires.Toutefois impossible pour un auxiliaire de vie, un cadre de ...