©Adobestock
29/02/2024  - Justice  16568

Licenciement d'une directrice : la Cour de cassation donne raison à l'employeur sur la faute grave

L'association gestionnaire d'un Ehpad avait licencié pour faute grave sa directrice pour des faits de harcèlement.

Directrice d'Ehpad depuis 2008, Madame S avait été licenciée fin décembre 2014 pour faute grave par l'association gestionnaire de l'établissement. Pour rappel, la faute grave est celle qui rend impossible le maintien du salarié dans l'entreprise.

Dans un arrêt du 14 février 2024, la Chambre sociale de la Cour de Cassation a cassé et annulé l'arrêt de la cour d'appel de Pau du 3 février 2022 donnant raison à la salariée : selon cet arrêt en appel, le licenciement ne reposait ni sur une faute grave ni sur une cause réelle et sérieuse. Il condamnait donc l'employeur à verser des indemnités, des dommages et intérêts et à rembourser des indemnités de chômage. Assez inexplicablement pour la Cour de Cassation, alors qu'écrit-elle, il résultait des propres constatations de la cour d'appel « un mode de gestion inapproprié de nature à impressionner et nuire à la santé de ses subordonnés », ce qui était de nature à caractériser un comportement rendant impossible son maintien dans l'entreprise - des faits de harcèlement, en l'occurrence. L'employeur avait en effet produit aux débats un courrier des délégués du personnel signé par 35 salariés sur 60, 2 attestations de délégués du personnel et 4 courriers de salariés, dont un confirmé par attestation, « dénonçant les méthodes de gestion de l'intéressée ayant causé la démission d'au moins deux salariées, le placement en arrêt de travail d'une autre, un mal être et une souffrance de la majorité du personnel ».

L'employeur qui a, par ailleurs, rappelé son obligation de prévention des risques psychosociaux a donc obtenu gain de cause en cassation.

22/07/2024  - Atih

Tableau de bord : un délai supplémentaire pour les services à domicile

La collecte des données est prolongée jusqu'au 30 août pour les services à domicile intégrés pour la première fois au Tableau de bord en 2024. ...
22/07/2024  - Etude de la Drees

Seules 5% des urgences comptent au moins un gériatre

Une étude de la Drees porte sur les urgences un jour J de 2023. Géroscopie en retient le focus sur la prise en charge « très hétérogène » des personnes âgées
19/07/2024  - Droit

L'accès au DMP par des non-professionnels de santé devant le Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel se prononcera le 13 septembre sur la préservation du secret médical au sein du dossier médical partagé.
18/07/2024  - CNSA

La situation budgétaire des Ehpad publics et privés non lucratifs s'est dégradée en 2022

Les statistiques de la CNSA analysent leurs résultats en termes de recettes et de dépenses. Baisse du taux d'occupation, hausse de l'inflation, recours coûteux à l'intérim sont notamment en cause dans la détérioration constatée partout sur le territoire.
18/07/2024  - Arrêté

Sortie d'hospitalisation : un nouveau cahier des charges pour l'expérimentation Lena

Le Logement évolutif pour une nouvelle autonomie (Lena) est une solution d'hébergement transitoire en résidence autonomie mobilisable en sortie d'hospitalisation avant le retour à domicile.
17/07/2024  - Nouvelle-Aquitaine

Enéal distribue un Kit de prévention canicule à plus de 900 de ses résidents

Le kit rappelle les bonnes pratiques et les bons gestes à avoir en cas de canicule avec des astuces et des petits jeux.
17/07/2024  - Nominations

Maëlig Le Bayon nouveau directeur de la CNSA

Le directeur de cabinet de Fadila Khattabi remplacera Virginie Magnant à la tête de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, à compter du 2 septembre.
17/07/2024  - Nominations

Yann Bubien nommé DG de l'ARS Paca

Le directeur-adjoint du cabinet de Catherine Vautrin est nommé directeur général de l'agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d'Azur.
16/07/2024  - Note d'information

Des orientations nationales pour l'hébergement temporaire en sortie d'hospitalisation

L'hébergement temporaire en sortie d'hospitalisation totalise désormais 1500 places en Ehpad et bénéficiera en 2024 d'un financement de 42 millions d'euros. Une note d'information donne un cadre national au dispositif.