Les altérations du sommeil sont des marqueurs précoces et des facteurs aggravants de la progression de maladies comme Alzheimer.

Le sommeil au coeur des maladies neurodégénératives
Les altérations du sommeil et du rythme circadien de repos et d'activité sont reconnues comme des caractéristiques cliniques inhérentes à diverses maladies neurodégénératives : Alzheimer, Parkinson, Huntington, sclérose latérale amyotrophique, démence frontotemporale... Jusque-là considérées comme des manifestations secondaires de la neurodégénérescence, des études récentes ont révélé que ces altérations peuvent précéder les symptômes cliniques et contribuer significativement à la progression des maladies.
Site de référence sur le sommeil, Le Monde du Sommeil fait une présentation d'une revue de littérature publiée par le Journal of Neuroendocrinology, qui résume les recherches récentes sur l'impact des altérations du sommeil et du rythme circadien sur le vieillissement et les principales maladies neurodégénératives.
« Le sommeil apparaît aujourd'hui comme une pièce maîtresse du puzzle neurodégénératif » résume le Monde du Sommeil. À terme, une approche intégrée combinant interventions pharmacologiques ciblées (mélatonine, DORA, MCH), techniques non médicamenteuses et suivi des biomarqueurs de sommeil pourrait améliorer significativement la qualité de vie et peut-être ralentir le cours de ces maladies dévastatrices.