©Adobestock
05/12/2022  - Enquête  14398

La fin de vie en débat

Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, et Olivier Véran, porte-parole du Gouvernement, ont présenté les résultats d'une enquête d'opinion sur « Les Français et la fin de vie ».

Dans le cadre de l'axe n°1 du 5ème Plan sur le développement des soins palliatifs et de l'accompagnement à la fin de vie (favoriser l'appropriation des droits en faveur des personnes malades et des personnes en fin de vie) et à la demande du ministère de la Santé et de la Prévention, le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie a fait réaliser une enquête d'opinion BVA Group sur « Les Français et la fin de vie ».

Cette enquête révèle notamment que :

- les français peu concernés par la fin de vie : les français déclarent majoritairement ne pas se sentir personnellement concernés par les questions liées à la fin de vie. Ce sentiment varie néanmoins selon les profils, notamment selon l'âge (54% des Français âgés de 65 ans et plus se sentent concernés, contre seulement 23% des moins de 35 ans). Certains profils se tiennent davantage à distance du sujet (les jeunes, les personnes peu ou pas diplômées et les hommes), quand d'autres s'y confrontent davantage (les plus âgés, les plus diplômés et les femmes) ;

- spontanément, le terme « fin de vie » recouvre des périodes plus ou moins longues pour les français : s'il tend davantage à être associé aux dernières années de vie (30%) qu'à des échéances plus courtes, cette période ne fait pas consensus et 1 français sur 5 associe la fin de vie aux derniers mois de vie (20%) ;

- Moins d'1 français sur 2 déclare avoir réfléchi à ses préférences pour sa fin de vie et à les avoir évoquées avec ses proches, tandis que moins de 4 français sur 10 disent avoir imaginé comment pourrait se passer leur fin de vie. Une faible minorité (13%) affirme avoir partagé ses souhaits et préférences pour sa fin de vie avec un professionnel de santé ;

- Un dialogue difficile avec le médecin : S'agissant du moment de la discussion avec un médecin, près d'un tiers des français préféreraient le faire s'ils étaient atteints d'une maladie grave et difficile à soigner, tandis qu'un quart d'entre eux attendraient que cette maladie soit à un stade avancé. Une tendance à repousser la discussion jusqu'à l'évitement : plus d'1 français sur 5 ne souhaiterait pas du tout en parler. La posture anticipatrice est la moins répandue : moins d'1 français sur 5 préférerait avoir cette discussion en amont avec un médecin, avant d'y être réellement confronté ;

- Un manque d'informations : seul 1 français sur 2 se sent bien informé sur les modalités de la fin de vie en France. Si les français savent très majoritairement qu'ils peuvent refuser un traitement, des soins ou des examens proposés par le médecin (90%), ils ne savent pas qu'un médecin peut aussi refuser un traitement qu'il juge inutile ou disproportionné (62%).

25/04/2024  - Vaccination

Arrêt de l'Efluelda: pour les gériatres «la coupe est pleine»

La SFGG se dit « choquée » et « en colère » suite à l'arrêt de la commercialisation du vaccin antigrippal.
25/04/2024  - Nomination

Pierre Pribile nouveau DSS

Secrétaire général des ministères chargés des Affaires sociales depuis 2022, Pierre Pribile est officiellement nommé directeur de la sécurité sociale par décret du 24 avril en remplacement de Franck Von Lennep.
25/04/2024  - Ehpad publics

Hausse de 5%: «un ballon d'oxygène» pour la FHF

La FHF commente le projet d'instruction budgétaire 2024, présenté par le ministère le 22 avril aux fédérations du grand âge.
25/04/2024  - Loi Rist

Certificat de décès: le décret est paru

Comme prévu, un décret publié jeudi 25 avril élargit à l'ensemble du territoire national l'expérimentation de la rédaction des certificats de décès par les infirmières diplômées d'Etat volontaires ayant suivi une formation spécifique. Il supprime aussi la condition d'indisponibilité d'un médecin dans un délai raisonnable et il autorise la saisie électronique des certificats de décès par elles. ...
24/04/2024  - Ehpad

Annonce des 650 millions d'urgence: les premières réactions

Confirmée par Fadila Khattabi sur France Inter, l'augmentation des dotations de l'Etat de 5% pour les Ehpad publics et associatifs et 3% pour les Ehpad commerciaux (« car eux ont la possibilité de moduler les tarifs hébergement en fonction des ressources des personnes, ce que ne peut pas faire le public aujourd'hui », explique la ministre) suscite évidemment les réactions du secteur du grand âge. Voici les premières.
24/04/2024  - Expérimentation

Fusion des sections soins et dépendance: des départements réticents

Certains départements craignent que l'expérimentation se traduise par une centralisation de la gestion des Ehpad par les ARS et ses conséquences sur l'équilibre territorial, notamment en milieu rural.
24/04/2024  - Fond d'urgence

650 millions d'euros pour les Ehpad

Face à la crise traversée par les Ehpad publics, Fadila Khattabi, ministre déléguée aux Personnes âgées, annonce une hausse de 5 % des financements, dans le cadre du budget voté pour 2024.
24/04/2024  - Loi immigration

Régularisation des sans papier dans les métiers en tension Mode d'emploi

Les préfets instruiront au cas par cas les demandes effectuées via un formulaire de demande d'admission exceptionnelle au séjour et d'autorisation de travail au titre des métiers en tension.
23/04/2024  - Nouveautés

Tableau de bord: les SAD aussi + un indicateur de fragilité du bâti

La campagne 2024 du tableau de bord a démarré le 18 avril avec deux grandes nouveautés : l'intégration des services d'aide à domicile, et la création d'un indicateur de fragilité bâtimentaire pour les Ehpad.