Dans le n° 166-janvier 2025  - Médecine complémentaire  17443

L'AMCA s'engage en Seine-Saint-Denis

L'Agence des médecines complémentaires adaptées (A-MCA) sensibilise des ambassadeurs santé de Seine-Saint-Denis aux médecines complémentaires. Un intérêt majeur pour les seniors.

Lancée en 2021 par le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis et la Fondation BNP Paribas, l'Académie populaire de la santé est un programme créé pour les habitants du département. Il leur permet de devenir référents de santé auprès de leur entourage et des structures du territoire. Ce projet a été commencé pendant la crise sanitaire, qui a révélé les conséquences « dramatiques » produites par les inégalités sociales et territoriales de santé. L'académie est ouverte à toute personne résidant en Seine-Saint-Denis, âgée de plus de 18 ans. Quatre promotions d'ambassadeurs ont déjà été formées et ont mené des actions de sensibilisation. Une fois par mois, les participants se retrouvent pour échanger avec des experts de divers horizons (professionnels de santé, associations d'usagers, etc.), et acquérir savoirs et compétences autour de thèmes qu'ils ont eux-mêmes choisis (santé mentale, addictions, santé sexuelle...). Ces rencontres permettent également de faire le point sur les dispositifs existants en Seine-Saint-Denis. Ils peuvent ainsi sensibiliser au mieux leur entourage, dont leurs grands-parents, parfois en situation de fragilité ou de précarité.

Démocratiser les médecines complémentaires

Cette année, la trentaine de futurs ambassadeurs santé a notamment choisi d'être sensibilisés aux médecines complémentaires. Dans ce cadre, le Conseil départemental s'est rapproché de l'A-MCA. « J'ai immédiatement accepté d'intervenir parce qu'il s'agit d'une initiative sociétale innovante et riche de sens », soutient Véronique Suissa, directrice de l'A-MCA, qui précise avoir été accompagnée d'une praticienne qualifiée en réflexologie, Elisabeth Breton. La journée s'est articulée autour de trois objectifs : mieux comprendre les pratiques complémentaires, préciser leurs différences d'avec la médecine officielle et éclairer sur l'écosystème des praticiens. « Cela implique aussi de clarifier les champs d'interventions des soignants praticiens et des praticiens du bien-être, précise la directrice de l'A-MCA. Cette formation à la fois théorique et pratique constitue une innovation et une démarche concrète de démocratisation des pratiques complémentaires. Surtout, elle rend le sujet accessible à des publics en difficulté. »

Une sensibilisation à la prévention

Ces différentes formations apportent aux ambassadeurs davantage de connaissances dans le champ de la prévention santé au sens large. « Certains se sont déjà rendus dans des maternités pour intervenir auprès de nouvelles mamans, d'autres ont sensibilisé des jeunes souffrant d'addictions », fait savoir Véronique Suissa. « Ils peuvent être amenés à effectuer des actions de sensibilisation auprès de publics diversifiés, il est donc tout à fait envisageable que des directeurs d'Ehpad souhaitant une sensibilisation sur des thématiques telles que la santé mentale ou les médecines complémentaires, sollicitent le Conseil départemental pour bénéficier de l'intervention d'ambassadeurs santé. » Ils représentent un riche vivier pour intervenir sur des thématiques en lien avec la seniorisation dans le Département.

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