shutterstock 2246887147
06/01/2025  - Arrêté  17524

Certibiocide : l'obligation repoussée au 1er janvier 2026

L'obligation de la certification attestant d'une formation sur l'utilisation des biocides est repoussée d'un an.


La crise de la Covid-19 a conduit à une utilisation accrue des produits désinfectants par les professionnels pour lutter contre le virus. Le 4e Plan national Santé Environnement vise à améliorer la formation des professionnels du secteur de la propreté afin de s'inscrire dans une démarche d'usage raisonné des désinfectants et de limiter ainsi la dispersion dans l'environnement de ces produits.

C'est pourquoi l'arrêté «Certibiocide » du 9 octobre 2013, qui réglemente l'utilisation des produits biocides par les professionnels, a été modifié par un arrêté du 23 janvier 2023 pour prévoir une évolution dans le dispositif de certification à partir du 1er janvier 2024. Le « certibiocide » est obtenu après une formation de 7h auprès d'organismes agréés.

Désormais, trois nouveaux certificats remplacent le certificat unique précédent en fonction des types de produits (TP) :

- Certibiocide désinfectants (TP2, 3, 4) pour les produits désinfectants ;

- Certibiocide nuisibles (TP14, 18, 20) pour les produits destinés à la lutte contre les nuisibles ;

- Certibiocide autres produits (TP8, 15, 21) pour les autres types de produits biocides, comme les produits de protection du bois ou les produits antisalissure

Initialement, les établissements et professionnels des secteurs de la santé et du médico-social utilisant ces produits étaient désormais tenus d'obtenir le Certibiocide adéquat pour les nouveaux types de produits concernés (TP2, 3, 4 et 21) avant le 1er janvier 2025, mais un arrêté du 3 décembre a repoussé l'obligation d'un an, jusqu'au 1er janvier 2026.

La liste des produits est disponible ici.

09/06/2025  - Loi Rist 2

Expérimentation de l'accès direct aux kinésithérapeutes en CPTS dans 20 départements

Les kinésithérapeutes exerçant dans une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) peuvent à titre expérimental prendre en charge des patients sans prescription médicale.
30/05/2025  - Ehpad

PUI : vers une expérimentation de pharmaciens sans DES

Les pharmaciens hospitaliers sont vent debout contre une mesure du pacte de lutte contre les déserts médicaux du gouvernement.
22/05/2025  - Recherche

Alzheimer : Sanofi mise sur un nouveau médicament expérimental

Sanofi va acquérir Vigil Neuroscience, Inc. et ajouter un nouveau médicament expérimental pour le traitement de la maladie d'Alzheimer à son portefeuille en neurologie.
20/05/2025  - SantExpo 2025

"La santé est là pour faire société"

Lors de son discours inaugural de l'édition 2025 de SantExpo, Arnaud Robinet, président de la Fédération hospitalière de France (FHF), a rappelé l'urgence à adopter une loi de programmation pour soigner mieux sans dépenser plus.
07/05/2025  - Assurance Maladie

500 000 diabétiques ou insuffisants cardiaques seront contactés par téléphone

L'Assurance Maladie cible les assurés ayant eu moins de 2 remboursements de consultation avec leur généraliste dans l'année.
05/05/2025  - Accès aux soins

La primo-prescription des IPA entre dans le concret

Un arrêté fixe les listes détaillées des produits et prestations de santé que les infirmiers en pratique avancée peuvent désormais prescrire.
28/04/2025  - Soins

Déserts médicaux : le plan Bayrou ne convainc pas les médecins

Plutôt que réguler l'installation des médecins, Matignon veut leur imposer deux jours par mois de consultations avancées dans les territoires les plus critiques.
21/04/2025  - Déserts médicaux

Les médecins vent debout contre la PPL Garot, des propositions de François Bayrou attendues

Les vacances parlementaires ont interrompu l'examen de la proposition de loi transpartisane contre les déserts médicaux. Les médecins se mobilisent et Matignon promet des propositions le 25 avril.
08/04/2025  - Fraudes

L'assurance-maladie déconventionne sept centres Ophtalmologie Express

Facturations d'actes non réalisés, actes réalisés sans la présence d'ophtalmologue ou d'orthoptiste, ou encore des facturations systématiques d'actes médicaux sans lien avec l'état médical du patient ont été repérés.