23/07/2020  -  Santé  11263

Santé Publique France recommande d'adapter les messages de prévention canicule à l'épidémie de Covid-19

En période d'épidémie de la COVID-19, il est encore plus essentiel de limiter l'impact sanitaire de l'exposition à la chaleur pour réduire notamment le fardeau du recours aux services d'urgence hospitalière ou médicale.

En l'absence de vaccin, l'adoption de gestes individuels est le principal rempart à la contamination par le SARS-CoV-2. Depuis le début de l'épidémie, des messages de prévention sont diffusés à la population générale pour respecter les gestes barrières dont la distanciation physique. Si globalement, ces mesures de protection sont connues et suivies, leur difficile inscription dans la durée entraine un relâchement, en particulier celle qui concerne la distanciation physique.

A l'intérieur des logements individuels ou dans des espaces clos, l'utilisation de certains types d'appareils destinés à rafraichir le lieu nécessitera aussi une vigilance. Par exemple, il a été montré que l'utilisation d'unités terminales (ventilo-convecteurs) pouvait augmenter la distance de projection de gouttelettes émises par l'oropharynx. De ce fait, en l'absence de certitude sur la présence de porteurs du virus SARS-CoV-2 dans la pièce ou le local qui utilisent ce type d'appareil, le HCSP recommande le port d'un masque grand public en tissu. Si une personne atteinte de COVID-19 est présente dans le logement, isolée dans la mesure du possible dans une pièce, la stratégie est d'assécher l'air et les surfaces de la pièce par aération naturelle. Pour ce faire, une ouverture en grand des ouvrants de la pièce associée à la fermeture de la pièce en assurant le plus possible son étanchéité (calfeutrage par boudin de bas de porte) au moins trois fois par jour pendant 15 minutes est recommandée.

En période de canicule, cette recommandation pourrait être adaptée aux horaires les plus propices pour rafraichir le logement : tôt le matin, tant que la température extérieure est inférieure à celle de l'intérieur et la nuit si la sécurité des occupants est assurée. Quand l'isolement de la personne à l'intérieur du logement est impossible et que l'hospitalisation n'est pas recommandée, le recours à un séjour dans un hébergement frais pourrait apparaître comme une solution pour limiter la propagation intrafamiliale.

La vie quotidienne des personnes âgées est très affectée par l'épidémie actuelle. Lorsqu'elles vivent à domicile, le plus souvent seules, le confinement et la distanciation physique ont détérioré leur lien social déjà fragile. En France, on estime que, parmi les 10,5 millions de personnes vivant seules dans un logement, un quart d'entre elles sont âgées de 75 ans et plus. En 2017, les Petits frères des pauvres ont mené une étude sur la solitude et l'isolement des personnes âgées de plus de 60 ans. La situation d'isolement à la fois des cercles familiaux et amicaux concerne 6 % de la population âgée de plus de 60 ans, ce qui représente 900 000 personnes. Ces personnes souffrent aussi d'exclusion numérique, alors que cette forme de socialisation pourrait compenser la solitude. Ainsi, 31 % des personnes âgées de plus de 60 ans n'utilisent jamais Internet (mails, consultation de site, réseaux sociaux). Cette proportion atteint 47 % chez les personnes âgées de 75 à 84 ans. L'isolement social des personnes âgées a aussi été identifié comme un des principaux facteurs d'aggravation de la canicule.

07/05/2025  - Assurance Maladie

500 000 diabétiques ou insuffisants cardiaques seront contactés par téléphone

L'Assurance Maladie cible les assurés ayant eu moins de 2 remboursements de consultation avec leur généraliste dans l'année.
06/05/2025  - Fin de vie

« Pronostic vital », « phase avancée » : la HAS conclut qu'il n'existe pas de définition à l'échelle individuelle

A ce jour, il n'existe pas de consensus médical sur la définition du pronostic vital engagé « à moyen terme », ni sur la notion de « phase avancée » lorsqu'elles sont envisagées dans une approche individuelle.
06/05/2025  - Nomination

Adam Oubuih nommé DG du groupe Avec

Le nouveau directeur général est nommé à la veille d'une audience du tribunal de commerce de Bobigny déterminante pour l'avenir du groupe.
06/05/2025  - PPL

Unanimité du Sénat (aussi) pour la refondation de la profession infirmière

La profession infirmière est redéfinie autour de cinq missions socles et la consultation infirmière fait son entrée dans le code de la santé publique. La PPL réintroduit une reconnaissance législative du statut d'infirmière coordonnatrice.
06/05/2025  - Médico-social

Un observatoire pour une première évaluation du niveau de risque et de maturité cyber

L'Agence du numérique en santé met en ligne un outil complémentaire pour engager les structures dans une démarche d'auto-évaluation et d'orientation de leur feuille de route.
06/05/2025  - Simplification

Fin de l'obligation d'un CCAS : « un risque de recul grave pour la politique sociale de proximité »

Le Roquelaure de la simplification de l'action des collectivités veut laisser aux maires la liberté de création d'un centre communal d'action sociale. L'Unccas dénonce une disposition lourde de conséquences.
05/05/2025  - Décret

Parcours coordonnés renforcés : 9 catégories de structures responsables de la coordination

Un décret du 30 avril détermine la liste des structures autorisées à piloter les « parcours coordonnés renforcés » issus des expérimentations article 51 entrées dans le droit commun.
05/05/2025  - Accès aux soins

La primo-prescription des IPA entre dans le concret

Un arrêté fixe les listes détaillées des produits et prestations de santé que les infirmiers en pratique avancée peuvent désormais prescrire.
29/04/2025  - ESMS

Ouverture mi-mai de la campagne 2025 du tableau de bord de la performance

Pour préparer la collecte des données, les gestionnaires d'ESMS peuvent consulter les éléments du kit outils 2025 mis en ligne le 25 avril.