©Giovanna Marsico
14/01/2021  - Dossier - I2m'Elles Des Femmes d'action  11539

Giovanna Marsico - Service Public d'information en santé - Ministère des solidarités et de la santé.

Favoriser l'accès pour tous à une information fiable, gratuite, à jour et actionnable sur la santé et les produits de santé.

Qui êtes-vous ?

Je suis une femme italienne transplantée dans la culture française. Avocate à la Cour de Milan, j'ai quitté ma ville pour vivre en Belgique d'abord et puis en France où je réside depuis presque vingt ans. Ma formation juridique s'est toujours mariée avec mes études humanistes et l'intérêt pour les personnes, leurs histoires de vie, leurs parcours, leur place dans la société. Je suis mère de trois enfants binationaux: Tommaso, Matilde et Stefano. Après une longue expérience au sein du monde associatif pour le renforcement de la démocratie en santé, je suis aujourd'hui déléguée au Service Public d'information en santé au ministère des solidarités et de la santé.

Quel est votre métier ?

Le Service Public d'information en santé (SPIS) a été créé par la loi Touraine du 2016 dans le but d'assurer que chaque citoyenne et citoyen puisse accéder à l'information fiable, accessible, gratuite, à jour et actionnable sur la santé, les produits de santé dans le domaine sanitaire, médico-social et social. Cette information se doit d'être accessible aux personnes en situation de handicap. Dans ce cadre, je pilote une équipe qui travaille d'une part sur les spécificités de l'information en santé en lien avec les besoins des usagers et d'autre part sur un site web, Sante.fr. Visant à répondre aux missions du SPIS, le site Santé.fr met à disposition des usagers un espace dans lequel ils peuvent retrouver toute l'information de référence publiée sur la santé : des fiches d'information, des dossiers thématiques, l'offre de soins géolocalisée et des services plus personnalisés comme le widget "j'agis pour ma santé", le moteur de recherche qui répertorie tous les essais cliniques ouverts en France et très bientôt un chatbot sur les médicaments commercialisés.

Comment voyez-vous évoluer le secteur du vieillissement ?

Il s'agit d'un secteur très stimulant. Le vieillissement est un domaine sur lequel se penche aujourd'hui la recherche, qui dans les cinq à dix prochaines années transformera et caractérisera le monde des plus de 75 ans : besoins de santé, mode de vie, engagement professionnel, offre de soins, médico-social, éducation, urbanisme, transports et bonnes pratiques. Ces changements nécessitent des initiatives permettant d'impulser les innovations culturelles, organisationnelles et technologiques des modèles d'intervention actuels, pour repenser et adapter les services - résidentiels, semi résidentiels et à domicile - aux usages et les rendre accessibles, adaptés et durables.

Pour cela, il est essentiel de partir de diagnostics partagés avec les personnes concernées, cherchant à développer une vision capable d'appréhender non seulement la complexité des problèmes, mais aussi de valoriser la richesse et les opportunités que le vieillissement de la population génère. Il s'agit de changer le paradigme et la perception de la prise en charge des besoins des personnes âgées : de problème en opportunité.

Y a t-il une valeur spécifique à être une femme dans ce secteur ?

J'aurais envie de répondre que la plus-value d'être femme se traduit dans la facilité à changer de perspective, de faire place à des points de vue différents, d'avoir un regard plus attentif et empathique vers les personnes, d'être capable de brasser plusieurs champs sans s'y perdre. Mais je crois que cela dépend surtout de l'individu et de son expérience. En revanche, le fait d'être femme et de surcroit étrangère, a généré en moi cette capacité de tenir, de se battre pour les valeurs que l'on porte, de ne pas lâcher, que beaucoup de femmes se forgent depuis l'enfance.


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