La dissolution de l'Assemblée nationale a interrompu le parcours législatif d'une proposition de loi pérennisant le dispositif en « prestations de suppléance à domicile du proche aidant ».

Le baluchonnage est une solution de répit qui permet aux aidants d'être remplacés à domicile pendant quelques jours par un seul intervenant professionnel. Il est arrivé du Québec en France sous le nom officiel de « relayage » ou « suppléance » par le biais d'une expérimentation de trois ans par la loi Essoc du 10 août 2018 (Essoc) et d'un décret du 28 décembre 2018 instaurant des dérogations au code du travail. Cette expérimentation a été prolongée deux fois, dont la dernière par la LFSS 2024 jusqu'au 31 décembre 2024.

Il était prévu de pérenniser le dispositif sous forme de « prestations de suppléance à domicile du proche aidant » par des salariés volontaires grâce à un article de la proposition de loi « visant à améliorer le repérage et l'accompagnement des personnes présentant des troubles du neuro-développement et à favoriser le répit des proches aidants », déposée par Jocelyne Guidez, sénatrice Union centriste de l'Essonne. Adoptée en première lecture par le Sénat et l'Assemblée nationale le 2 mai, son parcours législatif vers la 2e lecture a été interrompu par la dissolution de l'Assemblée nationale.

Baluchon France a donc lancé une pétition titrée « Ils ont besoin d'une pause, n'appuyons pas sur stop ! », adressée aux députés, sénateurs et au gouvernement.