Ils débutent par une phase de consultation des citoyens et professionnels de santé et de l'accompagnement sur placedelasante.fr jusqu'au 17 février 2026.
Coup d'envoi des États généraux de la santé et de la protection sociale
Les Etats généraux de la santé et de la protection sociale ont été lancés le 17 novembre sur placedelasante.fr par sept organisations : Mutualité française, Association des assureurs mutualistes, CFDT, Fehap, Uniopss, UNPS et Unsa. « Inédit par son envergure », ce dispositif « à l'initiative de la société civile et apartisan », invite les citoyennes et citoyens, ainsi que les professionnels de santé et de l'accompagnement, à s'exprimer sur notre système de santé et de protection sociale « en vue de le réformer ».
Les travaux se veulent larges et aborderont donc, à différentes étapes de la démarche, le grand âge, la prévention, le handicap, la santé au travail, la gouvernance, le financement, la santé mentale, la petite enfance, l'innovation numérique, l'accès effectif aux soins autant que la répartition des responsabilités entre public, privé à but lucratif et non lucratif. Tous les sujets seront mis en débat, « sans tabou ni totem ».
Etape n°1- une phase consultative invite les citoyens et les professionnels de santé et de l'accompagnement à participer, jusqu'au 17 février 2026, à la consultation disponible en ligne et sans inscription sur www.placedelasante.fr. Cette consultation numérique fera l'objet d'une restitution fin février 2026.
Etape n°2- S'appuyant sur les contributions recueillies en ligne, une phase de co-construction (mars - juillet 2026) permettra de formaliser des solutions pour contribuer à la rénovation du système dans sa globalité. Pour favoriser l'émergence de celles-ci, cette phase sera composée d'ateliers en régions, de groupes de travail nationaux et d'une convention démocratique.
Etape n°3- Le dispositif se terminera par une phase de convergence (juillet - novembre 2026) permettant d'aboutir, lors d'un forum national, à une liste de propositions concrètes et utiles au débat public « alors que 83% des Français assurent que les propositions que feront les candidats à la présidentielle dans ce domaine auront un impact important sur leur vote ».
