Les sénateurs ont renoncé, dimanche, à baisser l'avantage fiscal en faveur des services à la personne.
Services à la personne : le Sénat renonce à baisser le taux du crédit d'impôt
Face aux protestations de plusieurs sénateurs de la majorité sénatoriale dont il fait partie, le sénateur Jean-François Husson (LR), rapporteur du projet de loi de finances pour 2026 (PLF 2026), a finalement retiré son amendement sur la baisse du taux du crédit d'impôt de 50 à 45% pour les services à la personne pourtant adopté par la commission des affaires sociales. - « Je ne veux pas ajouter de l'instabilité au bazar », a-t-il déclaré en séance du 30 novembre.
Une mesure abaissant le plafond de 12 000 à 10 000 euros par an, votée en première lecture par les députés, avant de disparaître avec toute leur version du budget, a été vainement remise sur la table au senat
« Le sujet est loin d'être clos », a cependant prévenu Jean-François Husson (Les Républicains), le rapporteur général du budget.
Une troisième piste serait de restreindre les types de services. « L'Etat ne peut pas rembourser une partie de la facture pour le gardiennage d'une villa privée ou des coachs sportifs privés à domicile », a plaidé dimanche le sénateur communiste Pascal Savoldelli, en proposant de recentrer le crédit au profit des seules personnes âgées, handicapées, ou atteintes de pathologies chroniques, et des foyers qui en ont la charge.
