Dans le n° 30-mars 2013  - Fugues et technologie  1354

Réclusion ou liberté sous surveillance ?

Une maison de retraite n'est pas une prison. Ce n'est pas non plus un domicile au sens strict, ni un hôtel, encore moins un hôpital. C'est un lieu de résidence mais très particulier comme le traduit le terme de résidant avec un "a" plutôt que résident avec un "e". Pour maintenir la liberté de sortir, il faut corrélativement assurer le suivi du résidant.

Les feux de l'actualité jettent une lumière cruelle sur les insuffisances des maisons de retraite. Mais elle font le maximum avec des moyens humains et financiers limités. Elles doivent assurer le risque zéro. Tâche impossible. La technologie fournit de nombreuses solutions (voir Géroscopie n°29, page 22). Considérer que la géolocalisation, la video-surveillance ou les systèmes de repérage par puces rfid ou d'autres moyens est intrusif me semble exagéré. En effet, ce sont bien les personnes âgées elles-mêmes qui, lorsqu'elles ont des problèmes de santé, réclament un système d'alerte efficace et disponible 24h sur 24. C'est donc bien que le service est indispensable car qui peut, à domicile ou en foyer-logement, engager du personnel ? En établissement, pouvoir suivre, repérer (et non surveiller) le résident dans l'enceinte de l'établissement (pavillon et jardin compris) est créateur de liberté et non l'inverse. L'enjeu n'est donc pas de dénigrer les moyens technologiques comme insuffisamment efficaces mais bien de les tester, de les utiliser et de les faire progresser afin qu'ils deviennent performants et accessibles financièrement pour tous. L'important est de préserver aux personnes âgées le sentiment de liberté...

12/05/2025  - ARS Centre Val-de-Loire

15 % de faisant fonction d'aides-soignantes financés par le forfait soins

L'ARS Centre-Val de Loire donne la possibilité aux 312 Ehpad de la région, à titre dérogatoire, de présenter à la facturation « soins » jusqu'à 15 % de postes d'aides-soignants occupés par des agents non diplômés.
10/05/2025  - Cinéma

« Les Esprits libres », la maladie d'Alzheimer sous l'angle de l'espoir et de possibles

Le 30 avril sort au cinéma un film documentaire de Bertrand Hagenmüller sur une résidence artistique de malades d'Alzheimer et leurs soignants dans un manoir breton.
10/05/2025  - Alzheimer

Les Esprits libres : un autre soin est possible

Complémentaire au film, un livre-manifeste « Un autre soin est possible » va paraître en juin. Ses pages de conclusion sont déjà accessibles en ligne.
09/05/2025  - Stop ou encore

Le Groupe Avec a un mois pour finaliser son plan de redressement

Le tribunal de commerce de Bobigny a accordé jusqu'au 4 juin aux nouveaux dirigeants pour préciser leur plan de continuation et ses contours.
09/05/2025  - Nominations

Didier Pagel et Matthieu Domas rejoignent le conseil d'administration de la Fédésap

Deux nouveaux administrateurs font leur entrée dans le conseil d'administration (CA) de la Fédération française des services à la personne et de proximité
09/05/2025  - Parlement

Déserts médicaux : une PPL peut en cacher une autre

Deux propositions de loi se retrouvent en concurrence, celle adoptée le 7 mai par l'Assemblée nationale en première lecture et celle adoptée le 6 mai par la commission des affaires sociales du Sénat.
06/05/2025  - Fin de vie

« Pronostic vital », « phase avancée » : la HAS conclut qu'il n'existe pas de définition à l'échelle individuelle

A ce jour, il n'existe pas de consensus médical sur la définition du pronostic vital engagé « à moyen terme », ni sur la notion de « phase avancée » lorsqu'elles sont envisagées dans une approche individuelle.
06/05/2025  - Nomination

Adam Oubuih nommé DG du groupe Avec

Le nouveau directeur général est nommé à la veille d'une audience du tribunal de commerce de Bobigny déterminante pour l'avenir du groupe.
06/05/2025  - PPL

Unanimité du Sénat (aussi) pour la refondation de la profession infirmière

La profession infirmière est redéfinie autour de cinq missions socles et la consultation infirmière fait son entrée dans le code de la santé publique. La PPL réintroduit une reconnaissance législative du statut d'infirmière coordonnatrice.