24/09/2015  -  Colloque Medialis  5087

Les MAIA structurent les démarches de coordination et de coopération

Organisé par Medialis, le colloque sur l'écosystème MAIA a permis de faire le point sur le déploiement des MAIA sur le territoire et de dégager leur plus-value pour les usagers.

Présentant le concept des MAIA, Marie-Aline Bloch, de l'EHESP, propose 3 niveaux d'intégration : des liaisons, des collaborations et des mises en cohérence pour une intégration complète (qui suppose un seul système d'information). Bien que les MAIA concernent toutes les personnes en perte d'autonomie, les coordinations-collaborations réalisées par les gestionnaires de cas concernant les cas complexes ont fait la preuve de l'efficacité de la méthode. "On ne peut pas dissocier la MAIA du gestionnaire de cas, explique Marie-Aline Bloch. Il ne peut correctement agir s'il n'y a pas eu de travail préalable de collaboration".

Pour M. Gronnier, pilote MAIA65 comme M. Willianson président de l'ANCCLIC, les MAIA ont d'abord été vues comme des dispositifs concurrents des CLIC, alors qu'ils doivent s'appuyer sur le CLIC.

"Notre mission est de tricoter des alliances fertiles, explique M. Willamson. La méthode ne peut être adaptée que si elle est appropriée par les acteurs de terrain. Elle arrive sur un terrain où les acteurs ont déjà réussi à répondre aux besoins. L'intégration, ce n'est pas nouveau".

Quand on a un patient difficile, on est obligé de collaborer, affirme M. Mick, président de l'UNR Santé. La problématique c'est: comment on intègre l'outil MAIA dans l'environnement territorial ? Il faut laisser la main aux acteurs locaux pour faire émerger de nouvelles solutions. Quand on veut coordonner il faut être en gouvernance partagée. Si on a un porteur unique, il y aura forcément des conflits d'intérêt". Reste à résoudre le problème de la légitimité du pilote MAIA, légitimité plus facile à obtenir quand on est une émanation du conseil départemental comme en Haut Rhin.

Le Dr Fromageau, médecin gériatre, énumère les prérequis pour réussir l'intégration : la visibilité du dispositif, son accessibilité, la connaissance, la communication et la cohérence. Malheureusement se pose la cohérence des territoires et des financements entre les différents acteurs publics. Il faudrait plus qu'une réforme, une révolution !

29/04/2024  - Cour des Comptes

Mission d'inspection-contrôle des ARS: les 18 préconisations de l'Unccas

Les centres communaux et intercommunaux d'action sociale mettent en exergue un sentiment croissant d'éloignement des agences régionales de santé du terrain.
29/04/2024  - Ehpad

650 millions: les départements appellent à aller au-delà des mesures conjoncturelles utiles

Départements de France repose la question du risque dépendance, à assurer « comme tous les risques » et prédit un avenir sombre aux Ehpad en cas de tutelle unique des ARS. L'association appelle le Gouvernement à conduire un travail approfondi sur le grand âge.
29/04/2024  - 650 millions

Les 13 acteurs du grand âge réclament des garanties

Au-delà des annonces de Fadila Khattabi sur la campagne budgétaire 2024, le secteur du grand âge continue de demander des mesures fortes, conjoncturelles et structurelles.
29/04/2024  - 650 millions

Oublié, le domicile réclame 100 millions d'aide

Pour les acteurs du domicile, l'annonce de Fadila Khattabi « acte une politique de l'autonomie à deux vitesses ».
24/04/2024  - Fond d'urgence

650 millions d'euros pour les Ehpad

Face à la crise traversée par les Ehpad publics, Fadila Khattabi, ministre déléguée aux Personnes âgées, annonce une hausse de 5 % des financements, dans le cadre du budget voté pour 2024.
24/04/2024  - Expérimentation

Fusion des sections soins et dépendance: des départements réticents

Certains départements craignent que l'expérimentation se traduise par une centralisation de la gestion des Ehpad par les ARS et ses conséquences sur l'équilibre territorial, notamment en milieu rural.
24/04/2024  - Ehpad

Annonce des 650 millions d'urgence: les premières réactions

Confirmée par Fadila Khattabi sur France Inter, l'augmentation des dotations de l'Etat de 5% pour les Ehpad publics et associatifs et 3% pour les Ehpad commerciaux (« car eux ont la possibilité de moduler les tarifs hébergement en fonction des ressources des personnes, ce que ne peut pas faire le public aujourd'hui », explique la ministre) suscite évidemment les réactions du secteur du grand âge. Voici les premières.
22/04/2024  - Initiative solidaire

Neosilver lutte contre l'isolement des plus âgés

Apprendre une nouvelle langue, entretenir sa forme physique, s'initier à la boxe ou à la poterie... C'est désormais possible, et à tout âge ...
22/04/2024  - Public et associatif

Le secteur du grand âge fait front commun devant la catastrophe annoncée

13 acteurs du secteur grand âge alertent sur la situation budgétaire critique des établissements et services à domicile publics et associatifs.