Dans le n° 110-novembre 2019  10716

Je vous parle d'un temps...

Je l'entends, les couplets et le refrain vous reviennent en tête et vous fredonnez ce classique, enfin pour celles et ceux qui ont déjà un peu plus de vingt ans...

Je vous parle d'un temps où la question des « droits » du médecin coordonnateur en établissements (EHPAD, mais aussi HAD) pouvait à elle seule occuper les interventions d'un colloque. Et plus précisément le droit de prescrire, où les nécessités du quotidien obligeaient à adapter parfois (souvent ?) la stricte lecture des textes. En d'autres fonctions opérationnelles, j'ai moi-même critiqué ce que je considérais comme une incohérence face aux difficultés que toute structure rencontrait à ce sujet. Et je n'avais pas vraiment tort... Sans pour autant avoir complètement raison non plus.

De récentes dispositions ont fait évoluer ce « verrou », répondant ainsi à de nombreuses attentes, ou régularisant et officialisant plus précisément des pratiques régulières. Bien. Pour autant le débat n'est pas clos et s'enrichit même de réflexions pertinentes évoquées lors d'un colloque récent de médecins coordonnateurs par le Docteur Nathalie Maubourguet, présidente de la FFAMCO.

En effet, ce nouveau droit, au demeurant facilitateur, ne doit pas prendre le pas, en termes de temps, sur le rôle propre de médecin coordonnateur. Ce rôle est complémentaire à celui de tout généraliste. Il propose une démarche individuelle et globale, indispensable au sein de chaque établissement. Ce n'est pas un généraliste remplaçant, destiné à régler ponctuellement le si délicat problème de la démographie médicale.

01/05/2024  - Billet

Marqueurs de bienveillance

Les débats sur la loi « Bien vieillir » agitent les acteurs du secteur médico-social. Le grand public est plus préoccupé par d'autres sujets sociétaux, anxiogènes et médiatiquement plus à la « une ». Encore une fois, le grand âge est victime du syndrome de l'indifférence et d'un manque de volonté politique face au mur qui se rapproche de plus en plus. C'est un combat permanent, lassant, décourageant souvent, mais essentiel cependant selon le terme si employé lors de la récente pandémie. ...
01/05/2024  - Partie IV

Pas de société de la longévité sans volonté de valoriser les métiers du care

Pour poursuivre notre série sur la valorisation des métiers du care, évoquons les initiatives visant à améliorer très concrètement le quotidien des femmes et des hommes (surtout des femmes) qui travaillent auprès des plus fragiles.
01/05/2024  - Chronique

Et si on arrêtait de cacher les vieux?

La France des vieux, c'est la France du passé, la France d'hier. Place aux jeunes, à la modernité et à l'innovation digitale ! Bien entendu, je ne suis pas sérieux... Je vous imagine déjà sursauter...
01/04/2024  - Partie III

Pas de société de la longévité sans volonté de valoriser les métiers du care

Dans les deux précédentes contributions autour de la valorisation des métiers de l'accompagnement des aînés les plus fragiles, nous évoquions les questions de management et d'évolution sociologique des manières d'aborder la vie professionnelle. Mais l'enjeu est aussi de repenser le fonctionnement administratif.
01/04/2024  - Chronique

Un café dans mon Ehpad!

Madeleine de Proust d'une France de carte postale, le café de village constitue souvent le seul lieu de rencontre et d'échange alors même que selon l'INSEE, 62 % des communes ne disposent plus d'aucun commerce.
01/04/2024  - Billet

Salut Richard

C'était d'abord une voix forte. Qui ouvrait des voies. Celles qu'il a défendues tout au long de sa carrière. Brillant et apprécié pour ses redoutables compétences lors des débats car travaillées constamment, méthodiquement, désintéressées et reconnues.  ...
01/03/2024  - Billet

Réjouissant de bon sens

Si j'étais taquin, j'aurais pu dire « décoiffant de bon sens ». Et Serge Guérin aurait su apprécier.  ...
01/03/2024  - Partie II

Pas de société de la longévité sans volonté de valoriser les métiers du care

Le vieillissement de la population implique de valoriser, d'accompagner et mieux rétribuer les professionnels de l'accompagnement des personnes fragiles. Une grande partie des métiers que l'on disait de vocation et qui relèvent aujourd'hui plutôt de l'engagement, pour éviter la notion religieuse et de sacrifice, ne trouvent plus preneurs.
01/02/2024  - Billet

L'espoir est dans la proximité

Bon, c'est désormais compris. Mais il en aura fallu du temps. Une grande majorité d'âgés veulent rester chez eux. Bien évidemment, la prise en compte de cette volonté n'était pas simple à structurer. Surtout lorsqu'on a fait le choix depuis des dizaines d'années d'un autre modèle reposant quasi exclusivement sur « l'établissement », par dogme ou conviction sincère, en particulier depuis 2003 et la grande canicule qui a traumatisé familles et politiques. ...