04/04/2016  -  Syncass-CFDT  5598

EHPAD et GHT : risques et avantages

Le projet de décret concernant la participation des établissements médico-sociaux à la convention constitutive des GHT suscite les interrogations du Syncass-CFDT ainsi que de nombreux professionnels du secteur des EHPAD. En effet les bénéfices potentiels de la mutualisation avec le secteur sanitaire sont de favoriser la fluidité de la filière de prise en charge et d'obtenir un accès à l'hôpital, hors de l'urgence, plus facile.

Le gain est aussi dans l'optimisation des durées de séjours en offrant une continuité humaine et médicale adaptée.

La création de pôles inter-établissements est également bénéfique car elle peut éviter des déplacements, favoriser les consultations des spécialistes intra-pôle et conforter les collaborations médicales, mais aussi faciliter l'accès à des compétences techniques ou à un pharmacie à usage intérieur.

Toutefois certaines clarifications restent à apporter : la participation au GHT est-elle de plein droit ? Entière ? Le médecin-coordonnateur participera-t-il au comité stratégique de l'établissement support ? Comment gérer les différences de régimes juridiques ? Y aura-t-il une direction commune et les directeurs auront-ils une voix par établissement ? Les GCSMS, qui n'ont pas la personnalité morale, pourront-ils participer à un GHT ?

Qu'elle sera la place donnée à la prise en charge médico-sociale dans le projet médical partagé ? ?

Le Syncass-CFDT souligne que "C'est l'équilibre dans la gouvernance, dans la reconnaissance des compétences et des responsabilités qui pourra inciter les établissements médico-sociaux à participer à un GHT. La question, toujours ouverte, d'un modèle coopératif ou fortement intégratif, en application de la loi, va ainsi conditionner les attitudes de leurs directeurs et de leurs conseils d'administration. Une clarification ministérielle reste aussi nécessaire pour cela".

25/04/2024  - Ehpad publics

Hausse de 5%: «un ballon d'oxygène» pour la FHF

La FHF commente le projet d'instruction budgétaire 2024, présenté par le ministère le 22 avril aux fédérations du grand âge.
01/04/2024  - Coups de gueule/coups de coeur

Du côté des fédés

Ils vivent et commentent l'actualité. Chaque mois, retrouvez les coups de chapeau ou cris d'alarme de ceux qui animent le secteur.
30/05/2023  - Synerpa

Départ de la déléguée générale du Synerpa: «Circulez, y a rien à voir»

Annoncée dans la lettre A il y a quelques jours, le départ de Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa depuis 18 ans, serait sans rapport avec sa gestion du scandale Orpea, selon Jean-Christophe Amarantinis, Président du Synerpa.
22/08/2022  - Grand âge

La Fnadepa reçue par le nouveau ministre

Le nouveau ministre des Solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées a promis « des réponses structurelles dès la rentrée »
16/12/2021  -  Privé lucratif

Nicolas Hurtiger, élu président de Synerpa Domicile

Cofondateur de Senior Compagnie puis du groupe Zéphyr, Nicolas Hurtiger prend la tête du syndicat Synerpa domicile.
09/07/2021  -  Revalorisations

Les médecins-coordonnateurs se rebiffent!

Plusieurs syndicats appellent les médecins coordonnateurs à se cantonner aux 14 missions que leur fixe le Code de l'action sociale et des familles. Rien de plus.
12/05/2020  -  Covid-19

Infirmières: 12 mai 2020 une journée particulière

La traditionnelle Journée internationale des infirmières du 12 mai se déroule cette année en pleine pandémie mondiale.
28/04/2020  -  Covid-19

Syndicats et fédérations auditionnés par l'Assemblée nationale

La commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale poursuit ses auditions les 29 et 30 avril sur les impacts de la crise sanitaire sur les Ehpad.
01/11/2019  - Financement

PLFSS 2020 : la soupe à la grimace

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2020 devait donner le ton avant la présentation, dans quelques semaines, du futur projet de loi « Grand âge et autonomie ». Pour les représentants du secteur, le compte n'y est pas. Afin de répondre aux besoins urgents, ils réclament à nouveau l'affectation progressive, dès 2020, d'une partie des ressources consacrées aujourd'hui au remboursement de la dette sociale.