Dans le n° 111-décembre 2019  - Billet  10767

Bien sûr...

C'est l'un des titres d'une splendide mélodie d'un « Senior » qui a enchanté nos jeunes années, et vient de publier un album magnifique... malgré son âge : Jean Louis Aubert*.

Paroles positives et d'espoir. Et cela fait un bien immense. Oui, l'espoir. C'est aussi celui auquel nous nous accrochons depuis de si longs mois, que dis-je de si longues années. Je crains que nous devions inverser la célèbre et si courageuse citation de Tristan Bernard au moment de son arrestation : « Nous vivions dans l'espoir, nous allons vivre dans la crainte ».

Certes ne soyons pas défaitistes. De petites victoires peuvent aussi représenter de belles victoires. Celles de ces « oubliés » (pour reprendre un autre titre récent). Mais « patatras », le moment n'est jamais le bon !

Et pourtant, les perspectives étaient favorables. Le grand public progressait dans sa compréhension des enjeux et surtout son accompagnement, indispensable à la démarche. Malgré l'échec, assumé, de la « Silver économie » dans sa première séquence. Mais quels que soient les annonces prochaines, quelque chose a changé et devient irrémédiable.

Au-delà du travail incontestable et reconnu des fédérations et structures de la profession, il y a une réelle prise de conscience de ce grand public sans qui rien ne sera possible. Alors partageons quelques phrases de « Bien sûr » :

« Bien sûr mon amour presque arrivé. Bien sûr mon amour il faut pas douter. On s'aime si fort ensemble on va gagner ».

Belle et heureuse fin d'année.

01/05/2024  - Billet

Marqueurs de bienveillance

Les débats sur la loi « Bien vieillir » agitent les acteurs du secteur médico-social. Le grand public est plus préoccupé par d'autres sujets sociétaux, anxiogènes et médiatiquement plus à la « une ». Encore une fois, le grand âge est victime du syndrome de l'indifférence et d'un manque de volonté politique face au mur qui se rapproche de plus en plus. C'est un combat permanent, lassant, décourageant souvent, mais essentiel cependant selon le terme si employé lors de la récente pandémie. ...
01/05/2024  - Partie IV

Pas de société de la longévité sans volonté de valoriser les métiers du care

Pour poursuivre notre série sur la valorisation des métiers du care, évoquons les initiatives visant à améliorer très concrètement le quotidien des femmes et des hommes (surtout des femmes) qui travaillent auprès des plus fragiles.
01/05/2024  - Chronique

Et si on arrêtait de cacher les vieux?

La France des vieux, c'est la France du passé, la France d'hier. Place aux jeunes, à la modernité et à l'innovation digitale ! Bien entendu, je ne suis pas sérieux... Je vous imagine déjà sursauter...
01/04/2024  - Partie III

Pas de société de la longévité sans volonté de valoriser les métiers du care

Dans les deux précédentes contributions autour de la valorisation des métiers de l'accompagnement des aînés les plus fragiles, nous évoquions les questions de management et d'évolution sociologique des manières d'aborder la vie professionnelle. Mais l'enjeu est aussi de repenser le fonctionnement administratif.
01/04/2024  - Chronique

Un café dans mon Ehpad!

Madeleine de Proust d'une France de carte postale, le café de village constitue souvent le seul lieu de rencontre et d'échange alors même que selon l'INSEE, 62 % des communes ne disposent plus d'aucun commerce.
01/04/2024  - Billet

Salut Richard

C'était d'abord une voix forte. Qui ouvrait des voies. Celles qu'il a défendues tout au long de sa carrière. Brillant et apprécié pour ses redoutables compétences lors des débats car travaillées constamment, méthodiquement, désintéressées et reconnues.  ...
01/03/2024  - Billet

Réjouissant de bon sens

Si j'étais taquin, j'aurais pu dire « décoiffant de bon sens ». Et Serge Guérin aurait su apprécier.  ...
01/03/2024  - Partie II

Pas de société de la longévité sans volonté de valoriser les métiers du care

Le vieillissement de la population implique de valoriser, d'accompagner et mieux rétribuer les professionnels de l'accompagnement des personnes fragiles. Une grande partie des métiers que l'on disait de vocation et qui relèvent aujourd'hui plutôt de l'engagement, pour éviter la notion religieuse et de sacrifice, ne trouvent plus preneurs.
01/02/2024  - Billet

L'espoir est dans la proximité

Bon, c'est désormais compris. Mais il en aura fallu du temps. Une grande majorité d'âgés veulent rester chez eux. Bien évidemment, la prise en compte de cette volonté n'était pas simple à structurer. Surtout lorsqu'on a fait le choix depuis des dizaines d'années d'un autre modèle reposant quasi exclusivement sur « l'établissement », par dogme ou conviction sincère, en particulier depuis 2003 et la grande canicule qui a traumatisé familles et politiques. ...