Son but : partir de l'analyse de 1000 ordonnances de personnes âgées de plus de 65 ans et polymédiquées, pour identifier les risques de iatrogénie médicamenteuse.

L'analyse a été effectuée sur la base d'ordonnances anonymisées de patients dont l'âge moyen et médian était de 77 ans. La médiane de prescription était de 7 médicaments par ordonnance (extrêmes de 3 à 23 médicaments prescrits). 34 % appartiennent à la classe ATC du système cardiovasculaire, 22 % du système digestif / métabolisme et 19 % du système nerveux.

Sur cet échantillon qui comportait un minimum de 3 médicaments par ordonnance, 77 % des patients étaient potentiellement exposés à au moins 2 interactions médicament/médicament (IMM), et 73 % étaient exposés à au moins 2 interactions aliment/ médicament (IAM).

Si l'on en juge les résultats de l'étude, les résultats sont plus qu'inquiétants. 29% des patients disent ne pas savoir pourquoi sont prescrits leurs médicaments et 85 % des patients prennent et préparent seuls leurs médicaments.

Par ailleurs 45 % disent avoir déjà oublié de prendre leurs médicaments au bon moment et 43 % n'avoir pas pris leur traitement car ils avaient l'impression que celui-ci faisait plus de mal que de bien.