Dans le n° 113-février 2020  - Billet  10873

2020... sans modération !

Et si ce nouveau millésime aux saveurs viticoles était d'une bonne cuvée ? Certes, nous avons clôturé l'année 2019 avec plus de questions que de réponses. Et même un sentiment global d'amertume. Bref, nous avons vécu une fin d'année morose et socialement difficile. Mais il faut toujours apprécier les éclaircies, même si le « jaune » est venu ralentir le calendrier d'une « grande loi » ! Étonnamment, certains commentaires ont affirmé qu'il était inutile d'attendre « le grand soir ». Ce qui relève de la pertinence. En clair et concrètement : avançons par des initiatives de terrain. Très modestement, j'ai souvent évoqué cette démarche : « Aide toi et le ministère t'aidera ». Et donc avançons.

Ainsi, la communication devient un élément moteur ! Fichtre... Il était temps. Vidéos, série, campagne de valorisation des métiers... et même un slogan sous une forme un peu provocante déployé lors du récent colloque de la Fnadepa. D'un style que le grand public sait reprendre ou retenir : « Stop au blabla, faites notre loi ». Parfois peu de mots expriment tant de choses ! Mais plus encore, de nombreuses initiatives émanant de groupes, mutuelles ou simplement d'établissements voient le jour, notamment en matière de maintien à domicile et d'intelligence artificielle. La Silver économie vient de passer la fonction turbo. Alors selon la formule « On tire en haut, on pousse en bas », et ce millésime devrait nous plaire !


01/05/2024  - Billet

Marqueurs de bienveillance

Les débats sur la loi « Bien vieillir » agitent les acteurs du secteur médico-social. Le grand public est plus préoccupé par d'autres sujets sociétaux, anxiogènes et médiatiquement plus à la « une ». Encore une fois, le grand âge est victime du syndrome de l'indifférence et d'un manque de volonté politique face au mur qui se rapproche de plus en plus. C'est un combat permanent, lassant, décourageant souvent, mais essentiel cependant selon le terme si employé lors de la récente pandémie. ...
01/05/2024  - Partie IV

Pas de société de la longévité sans volonté de valoriser les métiers du care

Pour poursuivre notre série sur la valorisation des métiers du care, évoquons les initiatives visant à améliorer très concrètement le quotidien des femmes et des hommes (surtout des femmes) qui travaillent auprès des plus fragiles.
01/05/2024  - Chronique

Et si on arrêtait de cacher les vieux?

La France des vieux, c'est la France du passé, la France d'hier. Place aux jeunes, à la modernité et à l'innovation digitale ! Bien entendu, je ne suis pas sérieux... Je vous imagine déjà sursauter...
01/04/2024  - Partie III

Pas de société de la longévité sans volonté de valoriser les métiers du care

Dans les deux précédentes contributions autour de la valorisation des métiers de l'accompagnement des aînés les plus fragiles, nous évoquions les questions de management et d'évolution sociologique des manières d'aborder la vie professionnelle. Mais l'enjeu est aussi de repenser le fonctionnement administratif.
01/04/2024  - Chronique

Un café dans mon Ehpad!

Madeleine de Proust d'une France de carte postale, le café de village constitue souvent le seul lieu de rencontre et d'échange alors même que selon l'INSEE, 62 % des communes ne disposent plus d'aucun commerce.
01/04/2024  - Billet

Salut Richard

C'était d'abord une voix forte. Qui ouvrait des voies. Celles qu'il a défendues tout au long de sa carrière. Brillant et apprécié pour ses redoutables compétences lors des débats car travaillées constamment, méthodiquement, désintéressées et reconnues.  ...
01/03/2024  - Billet

Réjouissant de bon sens

Si j'étais taquin, j'aurais pu dire « décoiffant de bon sens ». Et Serge Guérin aurait su apprécier.  ...
01/03/2024  - Partie II

Pas de société de la longévité sans volonté de valoriser les métiers du care

Le vieillissement de la population implique de valoriser, d'accompagner et mieux rétribuer les professionnels de l'accompagnement des personnes fragiles. Une grande partie des métiers que l'on disait de vocation et qui relèvent aujourd'hui plutôt de l'engagement, pour éviter la notion religieuse et de sacrifice, ne trouvent plus preneurs.
01/02/2024  - Billet

L'espoir est dans la proximité

Bon, c'est désormais compris. Mais il en aura fallu du temps. Une grande majorité d'âgés veulent rester chez eux. Bien évidemment, la prise en compte de cette volonté n'était pas simple à structurer. Surtout lorsqu'on a fait le choix depuis des dizaines d'années d'un autre modèle reposant quasi exclusivement sur « l'établissement », par dogme ou conviction sincère, en particulier depuis 2003 et la grande canicule qui a traumatisé familles et politiques. ...