Dans le n° 106-juin 2019  10496

« Décentada » ?

Bon, si j'ai bien compris (mais je ne suis certain de rien), nous avons de nouveau la case départ en vue, mais éloignée... et sans toucher vingt mille ! Notez que les effets sémantiques de nos autorités (cinquième risque, dispositif d'une puissance exceptionnelle...) donnent matière et grain à moudre aux acteurs et « sachants » qui dès lors produisent analyses et commentaires en abondance. Et pendant ce temps là... « le canard est toujours vivant » (merci Monsieur Lamoureux). C'est fâcheux ou ballot. Car incontestablement jamais autant de paramètres positifs ne se présentaient aussi favorablement. L'opinion, ce « grand public » était prêt.

Relisons les éloges du rapport Libault : un consensus rare au sein de la profession, à vous humecter les cils !

Chacun des acteurs y retrouvait sa ou ses propositions et pouvait s'en approprier les pages, au demeurant sérieuses et de bon sens. Certes, quelques-uns se posaient la question essentielle : quand et quoi ? Nous y sommes.

Et pourtant, même si le sujet est complexe, des pistes de financement réalistes, équitables et pérennes se dessinaient. C'est important.

Mais plus encourageant encore, les équipes qui au quotidien sont éreintées, n'attendent qu'une chose : pouvoir bien faire, en avoir les moyens et le temps. Est-il concevable de rentrer chez soi en ayant la certitude de n'avoir pu prodiguer la bienveillance liée à sa mission et ses valeurs ? Déjà des difficultés de recrutement sont évoquées.

Attractivité disons nous.

Dignité dirais-je. 

01/05/2024  - Billet

Marqueurs de bienveillance

Les débats sur la loi « Bien vieillir » agitent les acteurs du secteur médico-social. Le grand public est plus préoccupé par d'autres sujets sociétaux, anxiogènes et médiatiquement plus à la « une ». Encore une fois, le grand âge est victime du syndrome de l'indifférence et d'un manque de volonté politique face au mur qui se rapproche de plus en plus. C'est un combat permanent, lassant, décourageant souvent, mais essentiel cependant selon le terme si employé lors de la récente pandémie. ...
01/05/2024  - Partie IV

Pas de société de la longévité sans volonté de valoriser les métiers du care

Pour poursuivre notre série sur la valorisation des métiers du care, évoquons les initiatives visant à améliorer très concrètement le quotidien des femmes et des hommes (surtout des femmes) qui travaillent auprès des plus fragiles.
01/05/2024  - Chronique

Et si on arrêtait de cacher les vieux?

La France des vieux, c'est la France du passé, la France d'hier. Place aux jeunes, à la modernité et à l'innovation digitale ! Bien entendu, je ne suis pas sérieux... Je vous imagine déjà sursauter...
01/04/2024  - Partie III

Pas de société de la longévité sans volonté de valoriser les métiers du care

Dans les deux précédentes contributions autour de la valorisation des métiers de l'accompagnement des aînés les plus fragiles, nous évoquions les questions de management et d'évolution sociologique des manières d'aborder la vie professionnelle. Mais l'enjeu est aussi de repenser le fonctionnement administratif.
01/04/2024  - Chronique

Un café dans mon Ehpad!

Madeleine de Proust d'une France de carte postale, le café de village constitue souvent le seul lieu de rencontre et d'échange alors même que selon l'INSEE, 62 % des communes ne disposent plus d'aucun commerce.
01/04/2024  - Billet

Salut Richard

C'était d'abord une voix forte. Qui ouvrait des voies. Celles qu'il a défendues tout au long de sa carrière. Brillant et apprécié pour ses redoutables compétences lors des débats car travaillées constamment, méthodiquement, désintéressées et reconnues.  ...
01/03/2024  - Billet

Réjouissant de bon sens

Si j'étais taquin, j'aurais pu dire « décoiffant de bon sens ». Et Serge Guérin aurait su apprécier.  ...
01/03/2024  - Partie II

Pas de société de la longévité sans volonté de valoriser les métiers du care

Le vieillissement de la population implique de valoriser, d'accompagner et mieux rétribuer les professionnels de l'accompagnement des personnes fragiles. Une grande partie des métiers que l'on disait de vocation et qui relèvent aujourd'hui plutôt de l'engagement, pour éviter la notion religieuse et de sacrifice, ne trouvent plus preneurs.
01/02/2024  - Billet

L'espoir est dans la proximité

Bon, c'est désormais compris. Mais il en aura fallu du temps. Une grande majorité d'âgés veulent rester chez eux. Bien évidemment, la prise en compte de cette volonté n'était pas simple à structurer. Surtout lorsqu'on a fait le choix depuis des dizaines d'années d'un autre modèle reposant quasi exclusivement sur « l'établissement », par dogme ou conviction sincère, en particulier depuis 2003 et la grande canicule qui a traumatisé familles et politiques. ...