Dans le n° 121-octobre 2020  - Billet  11335

Tout doucement

Le titre de cette chanson ne vous est pas inconnu. J'aurais pu aussi titrer ces quelques lignes « insidieusement » sur la même musique. Mais le sujet est trop sérieux pour en plaisanter. Oui, insidieusement une théorie s'installe et prend date pour occuper le devant de la scène médiatique le moment venu, lorsque le soufflet sera retombé...

Bien évidemment, je veux faire mention de cette Covid ou de ce Coronavirus qui, d'une « grippette » est devenu l'angoisse de nos journées et dont sincèrement nous ne savons pas ce qu'il adviendra.

Inutile de rappeler les dommages causés par ce virus qui marquera à jamais cette période. Mais outre ce que nous pouvons en retenir médicalement ou en terme de recherche, une théorie insidieuse disais-je s'installe sans bruit : avons-nous sacrifié l'économie à la santé ou inversement et surtout, plus grave, sommes-nous en train de sacrifier une génération, les jeunes, au profit des âgés ?

Débat antinomique et paradoxal au moment où la réflexion sur une cinquième branche fait l'unanimité et semble enfin pouvoir aboutir après tant d'années. D'autant qu'au regard des dispositions prises pour accompagner cette crise sanitaire, cette affirmation apparaît surréaliste. Mais le paraître l'emporte une fois de plus sur la raison. Il est facile, surtout de la part d'esprits reconnus brillants de se différencier de cette façon. Gagnerons-nous cette bataille ainsi, en opposant une génération à une autre ? La dignité d'un pays est de préserver chacun.

01/05/2024  - Billet

Marqueurs de bienveillance

Les débats sur la loi « Bien vieillir » agitent les acteurs du secteur médico-social. Le grand public est plus préoccupé par d'autres sujets sociétaux, anxiogènes et médiatiquement plus à la « une ». Encore une fois, le grand âge est victime du syndrome de l'indifférence et d'un manque de volonté politique face au mur qui se rapproche de plus en plus. C'est un combat permanent, lassant, décourageant souvent, mais essentiel cependant selon le terme si employé lors de la récente pandémie. ...
01/05/2024  - Partie IV

Pas de société de la longévité sans volonté de valoriser les métiers du care

Pour poursuivre notre série sur la valorisation des métiers du care, évoquons les initiatives visant à améliorer très concrètement le quotidien des femmes et des hommes (surtout des femmes) qui travaillent auprès des plus fragiles.
01/05/2024  - Chronique

Et si on arrêtait de cacher les vieux?

La France des vieux, c'est la France du passé, la France d'hier. Place aux jeunes, à la modernité et à l'innovation digitale ! Bien entendu, je ne suis pas sérieux... Je vous imagine déjà sursauter...
01/04/2024  - Partie III

Pas de société de la longévité sans volonté de valoriser les métiers du care

Dans les deux précédentes contributions autour de la valorisation des métiers de l'accompagnement des aînés les plus fragiles, nous évoquions les questions de management et d'évolution sociologique des manières d'aborder la vie professionnelle. Mais l'enjeu est aussi de repenser le fonctionnement administratif.
01/04/2024  - Chronique

Un café dans mon Ehpad!

Madeleine de Proust d'une France de carte postale, le café de village constitue souvent le seul lieu de rencontre et d'échange alors même que selon l'INSEE, 62 % des communes ne disposent plus d'aucun commerce.
01/04/2024  - Billet

Salut Richard

C'était d'abord une voix forte. Qui ouvrait des voies. Celles qu'il a défendues tout au long de sa carrière. Brillant et apprécié pour ses redoutables compétences lors des débats car travaillées constamment, méthodiquement, désintéressées et reconnues.  ...
01/03/2024  - Billet

Réjouissant de bon sens

Si j'étais taquin, j'aurais pu dire « décoiffant de bon sens ». Et Serge Guérin aurait su apprécier.  ...
01/03/2024  - Partie II

Pas de société de la longévité sans volonté de valoriser les métiers du care

Le vieillissement de la population implique de valoriser, d'accompagner et mieux rétribuer les professionnels de l'accompagnement des personnes fragiles. Une grande partie des métiers que l'on disait de vocation et qui relèvent aujourd'hui plutôt de l'engagement, pour éviter la notion religieuse et de sacrifice, ne trouvent plus preneurs.
01/02/2024  - Billet

L'espoir est dans la proximité

Bon, c'est désormais compris. Mais il en aura fallu du temps. Une grande majorité d'âgés veulent rester chez eux. Bien évidemment, la prise en compte de cette volonté n'était pas simple à structurer. Surtout lorsqu'on a fait le choix depuis des dizaines d'années d'un autre modèle reposant quasi exclusivement sur « l'établissement », par dogme ou conviction sincère, en particulier depuis 2003 et la grande canicule qui a traumatisé familles et politiques. ...