Plus de 650 personnes se sont réunies en distanciel et 40 en présentiel pour le colloque organisé par l'A-MCA (Agence des Médecines Complémentaires Adaptées) dans l'enceinte de l'Assemblée nationale. Un succès qui prouve que la prévention est LE sujet d'avenir dont les acteurs du bien vieillir entendent s'emparer.

La prévention comme enjeu de santé publique
Parrainées par Annie Vidal , députée Renaissance de Seine Maritime, les "Rencontres de la prévention" organisées à l'Assemblée nationale par l'Agence des médecines complémentaires confirment que les débats initiés autour des questions de santé, de culture de la prévention et de complémentarité entre les soins occupent une place majeure depuis la crise de la Covid.
Comment bâtir une société de la prévention, alors que le système de santé actuel repose davantage sur une approche curative que préventive ? Si Annie Vidal plaide pour une « société bienveillante et solidaire », la prévention doit investir l'ensemble des préoccupations de la société : renforcement de l'activité physique, bilans de santé réguliers, visites de prévention en entreprise mais aussi habitats adaptés, qualité de vie au travail, sans oublier les médecines « complémentaires », qui comme leur nom l'indique ne peuvent se substituer à la médecine traditionnelle.
Réguler et encadrer les médecines « alternatives »
Sophrologie, ostéopathie, acupuncture... 3 français sur 4 y ont déjà recours pour réduire le stress et les angoisses, favoriser un meilleur sommeil, limiter les douleurs... et les interactions médicamenteuses.
« Mais médecines douces, parallèles, alternatives, complémentaires, intégratives... de quoi parle-t-on ? » interroge Annie Vidal. « Comment les contrôle-t-on ? Quelle est la formation des praticiens auto-proclamés intervenant sur des patients vulnérabilisés ? »...