10/12/2020  -  Urgence sanitaire  11498

Une ordonnance prolonge l'assouplissement des règles de fonctionnement des ESMS

Dans un contexte de deuxième vague, une ordonnance du 9 décembre 2020 prolonge, rétablit ou adapte diverses dispositions sociales prises lors de la première.

Comme le permet la loi du 14 novembre 2020 prolongeant l'état d'urgence sanitaire, l'ordonnance n° 2020-1553 du 9 décembre 2020 réactive et adapte certaines dispositions prises au printemps dans le domaine des solidarités et de la santé par les ordonnances n°2020- 309 à 313 du 25 mars 2020, 2020-428 du 15 avril 2020, 2020-460 du 22 avril 2020 et n°2020-505 du 2 mai 2020.

Elle les réunit en un seul texte qui balaie la garantie de financement des établissements de santé, la prolongation des droits sociaux, la capacité d'accueil des assistantes maternelles, etc.

En ce qui concerne les établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS) son article 7 rétablit plusieurs mesures prévues par l'ordonnance n°2020-313 relative aux adaptations de leurs règles d'organisation et de fonctionnement.

Il s'agit d'assurer en toute sécurité la continuité de l'accompagnement et la protection des personnes âgées, des personnes en situation de handicap, des majeurs et mineurs protégés et des personnes en situation de pauvreté.

Pour les Ehpad, l'assouplissement concerne le décret n° 2016-1164 du 26 août 2016 relatif aux conditions techniques minimales d'organisation et de fonctionnement

Comme pour les autres ESMS cet assouplissement porte sur les volets suivants : le lieu d'exercice, la répartition des activités et des personnes prises en charge, les qualifications et les taux d'encadrement réglementaires. C'est ce qui a permis de mettre en place un étage ou une aile dédiés isolables, de redéployer les moyens en personnel (par exemple de l'accueil), de renforcer le rôle du médecin coordonnateur ou de repenser la vie sociale.

La nouvelle ordonnance permet également d'assurer le maintien des financements publics, des ESMS en cas de sous-activité ou de fermeture temporaire.

Ordonnance n° 2020-1553 du 9 décembre 2020 prolongeant, rétablissant ou adaptant diverses dispositions sociales pour faire face à l'épidémie de covid-19

Rapport au président de la République

15/05/2025  - ESMS

Tableau de bord de la performance : de nouvelles dispositions pour les SAD

Pour cette année, le taux de remplissage est fixé à 60 % pour l'activité d'aide et d'accompagnement et à 90% pour l'activité de soins.
15/05/2025  - CNSA

Les Ehpad affichent un taux de présence de 85% en 2023

L'absentéisme dans les ESMS retrouve son niveau d'avant Covid, la vacance de postes a plus que doublé en quelques années et la rotation s'infléchit partout sauf dans les Ehpad.
12/05/2025  - ARS Centre Val-de-Loire

15 % de faisant fonction d'aides-soignantes financés par le forfait soins

L'ARS Centre-Val de Loire donne la possibilité aux 312 Ehpad de la région, à titre dérogatoire, de présenter à la facturation « soins » jusqu'à 15 % de postes d'aides-soignants occupés par des agents non diplômés.
10/05/2025  - Cinéma

« Les Esprits libres », la maladie d'Alzheimer sous l'angle de l'espoir et de possibles

Le 30 avril sort au cinéma un film documentaire de Bertrand Hagenmüller sur une résidence artistique de malades d'Alzheimer et leurs soignants dans un manoir breton.
10/05/2025  - Alzheimer

Les Esprits libres : un autre soin est possible

Complémentaire au film, un livre-manifeste « Un autre soin est possible » va paraître en juin. Ses pages de conclusion sont déjà accessibles en ligne.
09/05/2025  - Stop ou encore

Le Groupe Avec a un mois pour finaliser son plan de redressement

Le tribunal de commerce de Bobigny a accordé jusqu'au 4 juin aux nouveaux dirigeants pour préciser leur plan de continuation et ses contours.
09/05/2025  - Nominations

Didier Pagel et Matthieu Domas rejoignent le conseil d'administration de la Fédésap

Deux nouveaux administrateurs font leur entrée dans le conseil d'administration (CA) de la Fédération française des services à la personne et de proximité
09/05/2025  - Parlement

Déserts médicaux : une PPL peut en cacher une autre

Deux propositions de loi se retrouvent en concurrence, celle adoptée le 7 mai par l'Assemblée nationale en première lecture et celle adoptée le 6 mai par la commission des affaires sociales du Sénat.
06/05/2025  - Fin de vie

« Pronostic vital », « phase avancée » : la HAS conclut qu'il n'existe pas de définition à l'échelle individuelle

A ce jour, il n'existe pas de consensus médical sur la définition du pronostic vital engagé « à moyen terme », ni sur la notion de « phase avancée » lorsqu'elles sont envisagées dans une approche individuelle.