15/07/2019  -  Parcours de soins  10599

Une étude de l'IRDES se penche sur l'impact des PPS sur le parcours des soins des personnes âgées

Dans le cadre des expérimentations Paerpa (parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d'autonomie) lancées en 2014, un outil de coordination, le plan personnalisé de santé (PPS) a été proposé pour améliorer la prise en charge des personnes âgées fragiles, prévenir la perte d'autonomie, éviter le recours inapproprié à l'hospitalisation et la poly-médication par une meilleure continuité des prises en charge. Une étude de l'IRDES (Institut de recherche et de documentation en économie de la santé), publiée le 11 juillet, évalue "l'impact de la réalisation d'un PPS sur les parcours de soins en observant l'évolution de la consommation de soins et de la qualité de prise en charge des personnes âgées qui en bénéficient".

Cette évaluation a été réalisée à partir des données de consommation inter-régime de l'Assurance maladie appariées aux bases de données hospitalières de 2014 à 2016.

Les résultats de cette étude montrent que les personnes âgées qui ont bénéficié du PPS ont des besoins complexes, nécessitant une prise en charge sanitaire et médico-sociale. "On observe un impact direct du PPS sur les dépenses d'infirmières à domicile qui augmentent significativement dans la première année suivant le PPS, sans se traduire par une augmentation des dépenses globales en ville, puisqu'il s'accompagne d'une réduction des dépenses de soins de généralistes et de médicaments. En revanche, on ne constate aucun effet significatif du PPS sur les hospitalisations évitables, la polymédication et le recours aux urgences", souligne l'IRDES. Et de poursuivre : "Au regard de nos résultats et des remontées des informations des territoires pilotes, le PPS semble être un outil mobilisé par les professionnels de santé de premier recours pour enclencher une prise en charge médico-sociale et sociale au domicile de la personne. Mais pour assurer la qualité et la continuité de la prise en charge globale, il serait important de créer des passerelles plus formalisées avec les médecins spécialistes et les acteurs hospitaliers."


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