Une tribune du Monde a fait réagir l'Unccas non pour ses propos mais pour la présence de la ministre déléguée à l'Autonomie parmi les signataires.

« On n'arrête pas le cynisme », s'est agacé, dans un communiqué au vitriol, Luc Carvounas, président de l'Union nationale des centres communaux d'action sociale (Unccas) à la lecture d'une tribune collective publiée dans Le Monde du 1er octobre.

Titrée « Pour accompagner la relance et refaire société, il semble indispensable de recréer un lien intergénérationnel », cette tribune est co-signée par des présidents d'associations, des parlementaires, l'humoriste Elie Semoun... et Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée l'Autonomie.

Cette signature a fait tiquer l'Unccas : elle y voit « une façon de se dédouaner à peu de frais de l'abandon de la loi grand âge qui devait être l'une des grandes réformes sociales du quinquennat » et elle s'indigne notamment de deux propos qui laissent « au mieux perplexe, au pire terriblement amer » : cités dans le texte, « il serait indécent de laisser une partie de la population recluse en raison de son âge » et plus loin « il est parfois des réformes politiques qui ne peuvent se faire qu'avec une véritable transformation de la société. Le défi du lien entre générations en est de celles-là »