Au lendemain du Séminaire qui a réuni le Conseil de la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA) mercredi 25 février, sa présidente, Marie-Anne Montchamp, a confié à la presse les premiers éléments, non votés toutefois, sur les réflexions en cours autour des politiques de l'âge.
Si le constat est unanime et l'objet d'un consensus clair, à savoir que le virage domiciliaire doit s'opérer, la traduction de cette aspiration sociale et sociétale dans les politiques publiques se pose de manière prégnante. A l'heure du « grand RDV », comme l'appelle Marie-Anne Montchamp, il est essentiel de réfléchir à la manière d'intégrer ces volontés en terme de gouvernance et de financement « dans un environnement qui est tellement complexe, morcelé, parfois parcellaire, qu'il ne suffit pas de le décider pour que la décision et le fonctionnement s'appliquent automatiquement chez la vieille dame à l'autre bout de la France. »
Pour travailler ces deux thématiques et proposer un éclairage pertinent, la CNSA a donc réuni son Conseil en séminaire, mêlant écoutes et analyses d'experts, et ateliers symétriques permettant de réaffirmer les conditions d'acceptabilité de la démarche, pour fabriquer ensemble un modèle adapté.
Des données datées ou imprécises
Premier élément et non des moindres, les informations fournies par la Drees sont découpées en 3 agrégats qui définissent les composantes de la réponse à la question de l'autonomie : le soin, l'accompagnement, l'hébergement. « Or le Conseil a défini un 4è élément, la fonction présentielle, qui valide la viabilité du système », commente Marie-Anne Montchamp . « Il ne s'agit pas d'établir une valeur marchande pour cet acte mais de le chiffrer en mesure d'impact car il...