Brigitte Bourguignon a réuni le 23 février le premier comité de pilotage élargi, du plan d'action pour les métiers du grand âge et de l'autonomie, en présence des fédérations de personnels, de Myriam El Khomri, ancienne ministre, auteure du rapport d'octobre 2019, de Françoise Jeanson, vice-présidente du Conseil régional de Nouvelle Aquitaine, de Virginie Lasserre, directrice générale de la cohésion sociale (DGCS) et de Michel Laforcade, chargé par le Premier ministre de contribuer au déploiement de ce plan d'ici juillet 2021.

Rappel des 4 axes de travail

La ministre déléguée chargée de l'autonomie a rappelé lors de ce comité de pilotage les quatre grands axes de travail retenus :

- la réponse aux besoins urgents en matière de ressources humaines ;

- le développement des capacités de formation et l'amélioration de leur adéquation aux besoins des employeurs et des personnes accompagnées ;

- la lutte contre la sinistralité et la promotion de la qualité de vie au travail ;

- la nécessaire revalorisation salariale des métiers du grand âge.

Elle a également salué l'état d'avancement des travaux engagés sous l'égide de la DGCS et la contribution de la mission Laforcade. « Ce travail, mené en lien avec tous les ministères concernés, permettra de concrétiser rapidement les mesures attendues par les professionnels » a assuré la ministre.

Les priorités des mois à venir

Parmi les axes de travail, elle a fait part de ses demandes prioritaires pour les mois à venir :

- un plan global pour lutter contre la sinistralité et améliorer la qualité de vie au travail, sous l'égide de la mission Laforcade ;

- un état des lieux sur les dispositifs existants de location ou d'acquisition de véhicules pour les professionnels du domicile ;

- des propositions opérationnelles pour la délivrance de cartes professionnelles ;

- la préparation d'une vaste campagne de communication grand public qui associerait l'ensemble des parties prenantes.

« Vos travaux conduits avec les acteurs aujourd'hui présents nous permettront de concrétiser ces avancées qui sont très attendues par les professionnels du grand âge, mais pas seulement : agir pour les métiers, c'est agir pour l'emploi notamment des jeunes, c'est aussi agir pour améliorer la qualité de l'accompagnement de la perte d'autonomie de nos aînés. », a conclu Brigitte Bourguignon.