D'ici à 2015, tous les établissements sanitaires devront être conformes aux normes d'accessibilité définies par la loi 2005-102 du 11 février 2005. La salle d'eau, dont la surface minimale devra désormais varier entre 6 et 9 m2, aura gagné 1,5 m2.

Lavabo : adaptabilité et ergonomie

Le lavabo doit présenter un vide dans sa partie inférieure d'au moins 30 cm de profondeur, 60 cm de largeur et 70 cm de hauteur afin de permettre le passage des pieds et des genoux d'un utilisateur assis. Idéalement réglable en hauteur, il sera équipé d'une robinetterie adaptée, grâce à une manette rallongée. Nec plus ultra, les robinets électroniques par détection infrarouge de présence ne demandent aucun effort des résidents. Ils sont, de surcroît, à l'origine d'importantes économies d'eau comparativement à une robinetterie classique.

Douche extraplate

Le résident doit pouvoir utiliser la douche de façon autonome, en position assise ou debout, ou avec l'aide d'un soignant. D'où les dimensions recommandées de 130 cm sur 90 cm. Les douches sans bac présentant une pente inférieure à 2 % vers un siphon de sol de large diamètre sont fortement recommandées. Elles réduisent les risques de chutes et facilitent leur entretien. Des sièges fixés au mur et relevables vont augmenter la sécurité et le confort des résidents. Il en existe deux types : les sièges rabattables avec pieds, qui répartissent idéalement le poids du résident, et les sièges relevables sans pieds, à fixer entre 46 et 50 cm du sol. Préférez une surface d'assise rectangulaire plutôt en mousse expansée ou en résine thermodurcissable plutôt qu'avec des lattes afin d'éviter les points de compression irréguliers au niveau des fesses des résidents.

Barres d'appui : la bonne configuration

Pour ces équipements indispensables, privilégiez pour vos résidents les deux barres rabattables de chaque côté du lavabo et du cabinet d'aisance, ainsi que la barre de maintien en T dans la douche.

Bernard Banga, MD Report