Cette expérimentation article 51 vise la création d'une filière de soins gériatriques connectée à domicile.

L'expérimentation Vigie-Age prolongée avant généralisation
Un arrêté publié le 13 mai fait entrer l'expérimentation article 51 Vigie-Age dans une période transitoire jusqu'au 16 janvier 2026 suite à l'avis favorable d'avril 2025 du comité technique et du conseil stratégique de l'innovation en santé à une entrée dans le droit commun. Vigie Âge, portée par le centre hospitalier Rives de Seine (92) et la société Epoca (télémédecine) et expérimentée en Ile-de-France puis Centre Val-de-Loire vise à permettre la mise en place d'une filière de soins gériatrique (aigüe et chronique) connectée et coordonnée avec l'hôpital et le Ssiad, pour le maintien à domicile des patients polypathologiques de plus de 70 ans en situation clinique instable. Elle propose 3 parcours adaptés quel que soit leur niveau de dépendance : parcours GAD (gériatrie aiguë à domicile), Amad 1 et 2 (accompagnement médicalisé à domicile). Le dispositif repose sur une équipe pluridisciplinaire qui assure un suivi médical collaboratif, avec surveillance à distance et interventions mobiles 24h/7j. Une plateforme de télésurveillance, alimentée par des objets connectés, permet d'identifier et d'anticiper les dégradations de l'état de santé des patients.
La phase transitoire post expérimentation a été prévue par la LFSS 2022, elle fait suite à l'avis favorable du conseil stratégique de l'innovation en santé pour une entrée dans le droit commun et permet de maintenir l'expérimentation en conditions opérationnelles jusqu'à ce que le droit commun soit opérationnel et puisse prendre le relais.