Entretien avec Antoine Malone, responsable du projet « Prospective, relations avec les milieux académiques et les think tanks » à la Fédération hospitalière de France (FHF).
« Nous devons pérenniser les méthodes de travail collaboratives »
Que vous inspirent les mots « résilience » et « engagement » au coeur de l'édition SantExpo 2021 ?
La résilience est la capacité pour une société et un système à résister aux chocs. C'est donc une qualité très appropriée en période d'épidémie, sachant que le propre d'un système de santé est d'être confronté en permanence à des événements graves et importants. Par ailleurs, l'une des caractéristiques du modèle français est la motivation intrinsèque de ses professionnels de santé et médico-sociaux. Leur premier objectif lorsqu'ils se rendent au travail est de prendre soin des personnes qu'ils accompagnent. Cet attachement à leur coeur de métier met en lumière un engagement particulièrement fort que nous ne retrouvons pas forcément dans d'autres pays. Et cet engagement est l'un des éléments clés de la résilience, sur lequel nous pouvons construire. On l'a constaté pendant l'épidémie, lorsque l'ensemble des acteurs de santé partagent un objectif clair, ils réussissent rapidement à construire un système plus résilient.
Le programme de responsabilité populationnelle, développé par la Fédération hospitalière de France (FHF) et qui repose sur l'élaboration en commun d'un programme d'actions visant à maintenir les habitants d'un territoire en bonne santé, illustre...