17/10/2017  -  Etudes Drees  7598

Deux études Drees sur les personnes âgées

La Drees publie en octobre 2017, dans Études et Résultats, deux études sur les Personnes âgées. La première analyse les dépenses de prise en charge qui pourraient doubler en part de PIB d'ici à 2060. La seconde porte sur l'APA et les aides apportées aux personnes âgées. Explications.

Dans Études et Résultats, n°1032, Octobre 2017

Personnes âgées dépendantes : les dépenses de prise en charge pourraient doubler en part de PIB d'ici à 2060

Plus des trois quarts des dépenses de prise en charge des personnes âgées en perte d'autonomie (23,7 milliards d'euros, soit 1,11 point de PIB) sont financés par les pouvoirs publics, explique Romain Roussel, auteur de l'étude.

Évaluée dans une optique de surcoût de la dépendance, cette somme recouvre les dépenses de santé, de prise en charge de la perte d'autonomie et d'hébergement.

Selon le scénario de référence choisi pour cette étude, la dépense publique en faveur des personnes dépendantes augmenterait très fortement d'ici à 2060 pour atteindre 2,07 points de PIB, et la dépense totale doublerait presque à 2,78 points de PIB. Les plus fortes évolutions seraient observées de 2030 à 2045, pour des raisons démographiques.


Dans Études et Résultats, n°1033, Octobre 2017

Allocation personnalisée d'autonomie : les aides apportées aux personnes âgées

Fin 2011, les plans notifiés par les départements aux bénéficiaires de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) prévoient quasi systématiquement le recours à de l'aide humaine. Près de quatre plans sur dix incluent également des aides techniques ou ponctuelles. La téléalarme et les fournitures d'hygiène sont alors le plus fréquemment proposées. Nadège Couvert y souligne que les t rois quarts des plans comportant de l'aide humaine prévoient le recours exclusif à des services prestataires. Quel que soit le groupe iso-ressources (GIR) du bénéficiaire, les services prestataires - plus faciles à gérer au quotidien par les bénéficiaires - sont privilégiés tant que le nombre d'heures d'aide humaine notifiées des plans d'APA reste limité. En revanche, lorsque ce nombre d'heures devient important, les bénéficiaires recourent davantage aux services mandataires ou à l'emploi de gré à gré - du fait de leur moindre coût facturé -, voire conjointement à différents types de services.