Bien évidemment cette chanson ne vous est pas inconnue : « Monsieur, Monsieur, vous oubliez votre cheval, ne laissez pas ici cet animal il y serait vraiment trop mal ». Et pourtant, une brève provenant de l'association « Les sabots du coeur », et dont Géroscopie s'est fait l'écho, a étonné plus d'un lecteur ! Pensez donc, un cheval dans un établissement de l'association « Les Bruyères » et même dans la chambre d'une résidente. Un chien ou un chat oui... mais un cheval.

Les photos témoignent pourtant que visiblement ni le cheval ni la résidente n'estimaient la chose incongrue. Cette anecdote est cependant révélatrice de ce que j'ai déjà évoqué et dont je suis plus que jamais persuadé : la richesse, l'humanité et l'intelligence incomparables des acteurs de « terrain ».

En cette période un peu..., turbulente dirons-nous, il est bon au regard de tout ce que l'on a pu entendre, à juste titre ou de façon excessive parfois au risque de ternir plus encore l'image des établissements, de dire et redire combien ces derniers sont surtout le lieu de belles choses, et d'initiatives courageuses. Et parfois un peu folles. De ce brin de folie qui fait sourire et réchauffe les coeurs.

Certes, ce n'est qu'une séquence et une parenthèse qui ne règlent en rien l'ensemble des questions qui se posent avec acuité et justifient les revendications du secteur. Mais cette part de rêve et de plaisir qui pour certains est comme l'arbre qui cache la forêt, savourons la. Tout simplement.